Désolé, Nickelback : voici les 50 meilleurs musiciens canadiens

Le Canada compte environ un dixième de la population des États-Unis, ce qui rend son influence démesurée sur l’histoire de la musique d’autant plus incroyable (une éducation artistique exceptionnelle, hein ?). Les statistiques ici sont stupéfiantes. Trois des quelque cinq plus grands auteurs-compositeurs qui aient jamais vécu viennent du Canada, ainsi que le groupe de rock progressif le plus populaire, le chanteur country le plus important des années 90, le plus grand artiste hip-hop des 20 dernières années et la quintessence Stars R&B de notre époque. Et le meilleur groupe de rock américain de tous les temps ? Vous l’aurez deviné : Canadien ! (Eh bien, au moins les quatre cinquièmes.)

En l’honneur de la fête du Canada, voici le CanCon que nos amis du Grand Nord méritent : l’enquête définitive de ROLLING STONE sur les plus grands artistes canadiens de l’histoire de la musique populaire. Tous les grands musiciens canadiens sont-ils représentés ici ? Non. Cependant, les 50 que nous aimons le plus le sont. Alors s’il vous plaît, permettez-nous d’adresser nos plus sincères et respectueuses condoléances aux membres et fans de Cowboy Junkies, DeadMau5, Bruce Cockburn, Skinny Puppy, Pointed Sticks, Voivod, Bran Van 300, Buck 65, Chilliwack, Weakerthans, Toronto et bien d’autres très dignes. Annoncez les actes à l’avance. Il y a une grande partie du Canada là-bas.

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50 Neige

Si Snow n’avait rien fait d’autre que d’être un rappeur canadien influencé par le reggae nommé Snow, cela aurait suffi à cimenter son héritage historique. Le jeune Canadien d’origine irlandaise de Toronto, venu au reggae grâce à ses voisins immigrés jamaïcains, a adopté le nom de scène exceptionnellement brillant de Darrin O’Brien et a sorti son premier album, 12 Inches of Snow, en 1992. Lorsque l’album est sorti, il était en prison pour son implication dans une bagarre, mais quand il a été libéré, son single « Informer » a été un succès mondial énorme, quoique quelque peu improbable. Un jam hip-hop/reggae amusant qui correspond parfaitement à l’ambiance décontractée et éclectique des années 90 et dont l’héritage interculturel reste fort. En 2019, le roi du reggaeton Daddy Yankee a sorti Snow pour « Con Calma », un hit teinté de « Informer » qui a été nominé pour un Latin Grammy. —JD

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49 Martha et les muffins

Martha and the Muffins a quitté la scène new wave de Toronto avec leur tube classique des années 1980 « Echo Beach ». Martha Johnson chante avec la voix d’une employée de bureau qui s’ennuie dans son travail de 9h à 17h et celle d’un romantique rêve d’évasion sur la plage, trop mouvementé. sons de guitare/synthé. Ces muffins ont eu d’autres excellents succès avec des titres new wave extrêmes : « Women Around the World at Work », « Many Styles of Blonde Girls Dancing » et l’hymne « Be Blasé ». Leur meilleur moment, cependant, est survenu en 1984, lorsqu’ils ont changé leur nom pour M+M et ont lancé une attaque prémonitoire contre la ségrégation à la radio des années 80 avec la bombe de 12 pouces « Black Stations/White Stations », accompagnée du slogan du parti : « Stations noires, stations blanches, montez sur la piste/Lève-toi et affronte la musique, nous sommes en 1984 ! Ils étaient tellement en avance sur leur temps ! » —RS

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48 Terri Clark

L’ère vénérée de la musique country dans les années 90 n’aurait pas été la même sans les contributions de Terri Clark. La chanteuse née en Alberta a débuté sa carrière en 1987 en se produisant contre des pourboires (et un montant forfaitaire de 15 $) au célèbre bar honky-tonk de Nashville, le Tootsie’s Orchid Lounge, et quelques années plus tard, elle a lancé son premier single, « Better Things to « Do » de 1995 a atteint le top trois. Avec une voix puissante et un charme de cow-girl, Clark était un repoussoir plus dur pour les renardes des années 90 comme Shania Twain et Faith Hill – assez courageuse pour reprendre « Poor Poor Pitiful Me » de Warren Zevon et, comme Linda Ronstadt avant elle, pour en faire un succès. . Elle a poursuivi sur sa lancée dans les années 2000 avec des succès radiophoniques comme « I Wanna Do It All » et « Girls Lie Too ». Il y a une bonne raison pour laquelle Reba l’a choisie pour faire la première partie de sa récente tournée : Clark est génial. —JH

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47 Vin d’Avril

Les pionniers du rock d’arène April Wine ont quitté Halifax pour Montréal au début des années 70 et ont passé le reste de la décennie à produire des succès mid-rock accrocheurs qui alternaient entre des chansons d’amour sentimentales et sucrées au clavier et des chansons d’amour énergiques et lourdes de guitare. Le groupe a réalisé plusieurs premières : leur quatrième album, Stand Back, a été le premier album canadien à se vendre à 100 000 exemplaires ; Ils ont également été le premier groupe canadien à rapporter 1 million de dollars en une seule tournée – mais sur les 10 nominations aux Juno que le groupe a reçues, il n’y a pas eu un seul gagnant. Comme le chanteur Myles Goodwyn l’a admis plus tard : « J’ai écrit tellement de conneries impies que c’est ridicule – JDC. »

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46 Daniel César

Les pochettes des albums de Daniel Caesar fournissent un cadre utile pour comprendre la musique du Torontois. En 2017, « Freudien » montre César escaladant le flanc d’un monument ; dans « Case Study 01 » de 2019 et « Never Enough » de cette année, il est flou, émouvant, mais imperturbable. Sa musique, lorsqu’elle est concentrée, peut être captivante, lui valant des nominations aux Grammy Awards pour des chansons d’amour à floraison lente comme « Best Part » et « Get You ». Mais ces moments sont des points de repos pour un musicien dont la musique semble errer de relation en relation, de lieu en lieu, d’humeur en humeur. Comme ces pochettes d’albums, sa musique le capture en état de recherche. —CP

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45 Dames nues

Originaires de Scarborough, la même banlieue de Toronto qui a donné naissance à Mike Myers, les Barenaked Ladies ont émergé au début des années 90 comme une alternative accrocheuse et autodérisive au rock cool universitaire. Un croisement entre Lennon et McCartney et Doug et Bob McKenzie, les leaders Steven Page et Ed Robertson ont parodié les clichés de la chanson pop tout en les adoptant tranquillement. Cette approche a atteint son apogée avec le morceau accrocheur « One Week » de 1998. Les deux hommes se sont disputés dans les années 2000 à cause de conflits de redevances sur la chanson thème de The Big Bang Theory et de l’arrestation de Page pour possession de cocaïne en 2008. Page a quitté le groupe en 2009, mais est revenu. pour une réunion « unique » aux Juno Awards 2018. —JDC

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44 Mort d’en haut 1979

Au plus fort de la renaissance du disco-punk au début des années 2000, Death From Above 1979 de Toronto fait irruption sur la scène avec une version particulièrement bruyante du genre, puisque le line-up se compose uniquement d’un batteur et d’un bassiste-chanteur utilisant une distorsion de guitare. Leur album de 2004 You’re a Woman, I’m a Machine présentait une illustration du duo avec des trompes d’éléphant au lieu de nez sur la couverture, et la musique ressemblait à une fête d’éléphant. Ils se séparent quelques années plus tard et le bassiste-chanteur Jesse F. Keeler forme le groupe électro MSTRKRFT. Il a retrouvé le batteur Sebastian Grainger en 2011 et partage désormais les tâches entre MSTRKRFT et DFA79 sur trois albums de retrouvailles. – KG

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43 Total 41

Formé pendant les vacances d’été du lycée en 1996, Sum 41 a connu un succès majeur avec le ver d’oreille rock-rap « Fat Lip » de 2001 et a continué à connaître le succès à la radio et sur MTV pendant une décennie. Le groupe d’Ajax, en Ontario, qui a annoncé sa séparation en mai après 27 ans, a souvent rejeté l’étiquette punk et pour cause ; sur des disques ultérieurs, ils ont développé les éléments de base du punk avec des accents de piano et des ambitions de rock progressif, tandis que leurs riffs massifs étaient clairement le résultat d’une étude intensive du paysage sonore qui fait trembler les stades du métal. —MJ

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42 Les pêches

Mélangeant l’attitude punk et les rythmes hard du 21e siècle avec une conférence sur la théorie du genre, Peaches de Toronto a créé un projet artistique en constante évolution, à la fois conflictuel et accessible. « Fuck the Pain Away », le single de 2000 qui a mis à jour L’Trimm pour l’ère de l’électroclash, reste un morceau qui fait tourner les têtes deux décennies après sa sortie, grâce à la prestation effrontée de Peaches et au rythme constant d’un synthé bon marché. Elle a apporté sa marque féministe humoristique et sexuellement positive à des émissions de télévision comme Orphan Black et aux disques de Christina Aguilera et P!nk, faisant ainsi avancer la musique pop à sa manière. —MJ

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41 Métrique

Bien que les membres de Metric aient vécu au Canada et aux États-Unis, Toronto est leur base et fait partie de l’ADN du groupe. Emily Haines et James Shaw se sont rencontrés dans cette ville et ont formé le groupe il y a plus de deux décennies. Plusieurs de leurs huit albums studio ont été enregistrés aux Shaw’s Giant Studios à Toronto. Ils font également partie du collectif musical Broken Social Scene (Haines prend la tête du classique indépendant bien-aimé « Anthems for a Seventeen-Year-Old Girl »). Aux côtés de Joshua Winstead et Joules Scott-Key, leur musique influencée par la nouvelle vague – comme les titres entraînants « Gold Guns Girls » et « Black Sheep » – leur a valu des prix Juno et a honoré des bandes sonores. Au cœur de son son se trouve la voix polyvalente de Haines, qui va d’éthérée et sensuelle à puissante, renforçant les paroles qu’elle a écrites pour Metric, d’autres artistes et son propre travail solo. – AL



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