Des voleurs de cuivre volent la moitié inférieure de l’œuvre d’art “De Tong”


Les voleurs de cuivre possèdent la moitié inférieure du paysage La langue (1993) dépouillé de son cuivre. La sculpture est située à côté de l’A6 entre Lelystad et Almere. La moitié inférieure de la langue n’est désormais constituée que d’un cadre en acier, constate un journaliste d’Omroep Flevoland. Des centaines de mètres de fil de cuivre de 0,6 cm d’épaisseur sont enroulés autour de ce cadre. La moitié supérieure de la langue est encore recouverte de cuivre vert tendre. La province dit avoir déposé un rapport et évaluer les dégâts.

Le regretté artiste Rudi van de Wint (1942-2006) a qualifié cette œuvre en 1993 de «ses images les plus intéressantes à ce jour». Van de Wint est connu, entre autres, pour ses peintures rouges d’un mètre de haut qui constituaient l’arrière-plan des débats dans l’ancienne salle plénière de la Chambre des représentants. Il a fallu près d’un an à Van de Wint et à un soudeur engagé à cet effet pour achever les travaux. Il a d’abord nommé l’œuvre La langue de Lucifer. “Lucifer, qui de temps en temps ‘lèche’ le ciel avec sa langue.” Il a changé ce nom en 2001 La languemais cela n’était généralement pas connu : autour de la restauration la plus récente, les partis chrétiens exprimaient encore leur mécontentement face à la référence à Lucifer dans le nom. Depuis c’est du travail La langue nommé.

Il a été restauré à plusieurs reprises et les travaux ont eu du mal à cause des voleurs de cuivre et des conditions météorologiques. Toujours en 2020 La langue renversé. La poutre structurelle interne et une partie du revêtement en cuivre ont alors nécessité des réparations. Après plus d’un an, l’œuvre fut restaurée et restituée au Knardijk.

Lire aussi

‘De Tong’ est payé cher






ttn-fr-33