Des voitures aux bateaux, la décarbonation peut donc réduire les émissions polluantes


Électrification pour le transport routier, biométhane, hydrogène vert, biocarburants avancés et carburants synthétiques pour navires et avions. Ce sont les solutions technologiques disponibles pour le processus de décarbonation de la mobilité, un secteur responsable de 25,2 % des émissions de gaz à effet de serre et de 30,7 % des émissions de CO2. Une transition écologique indispensable pour atteindre les objectifs européens du paquet « Fit for 55 » qui prévoient la réduction de 55% des émissions qui modifient le climat d’ici 2030 et leur zéroté d’ici 2050. La solution à adopter pour chaque secteur est reprise par le premier rapport « La décarbonisation des transports. Preuves scientifiques et propositions politiques » préparées par les experts de la Structure de transition écologique de la mobilité et des infrastructures (Stemi), créée en 2021 par le ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable.

Électrification pour le transport routier

Pour réduire les émissions du secteur de la mobilité, les solutions technologiques basées sur l’électrification sont plus prometteuses pour le transport routier. Le biométhane, l’hydrogène vert, les biocarburants avancés et les carburants de synthèse, du fait de la faible capacité de production actuelle et des coûts élevés qui y sont associés, pourront décarboner les transports plus difficilement électrifiables, comme le transport maritime et aérien. Par ailleurs, si pour certains véhicules (voitures, camionnettes, bus, trains) des technologies alternatives sont déjà adoptables à grande échelle, pour d’autres (bateaux, avions et camions longue distance) l’expérimentation est encore en cours et il faut donc continuer à investir dans la recherche et le développement.

Giovannini : une opportunité pour l’innovation et les affaires

« L’objectif est d’accélérer la transition écologique, en réduisant drastiquement les émissions polluantes et climatiquement changeantes des transports au cours des huit prochaines années. Pour le pays, c’est un grand défi vers un modèle de développement durable et pour les entreprises une grande opportunité d’innovation et d’affaires » souligne le ministre Enrico Giovannini. Le rapport Stemi propose des considérations scientifiques et des suggestions politiques au profit des secteurs public et privé. Du point de vue des interventions infrastructurelles – ajoute Giovannini – compte tenu des conditions technologiques actuelles et sans préjudice de la nécessité de continuer à expérimenter des solutions alternatives aux combustibles fossiles, il est essentiel d’investir dans des systèmes de production d’électricité à partir de sources renouvelables et de renforcer le réseau de recharge . De nombreuses interventions du MIMS, incluses dans le Plan national de relance et de résilience, ou financées par la dernière loi de finances, vont dans la direction indiquée par le rapport, mais des investissements supplémentaires seront nécessaires de la part des secteurs public et privé pour atteindre les objectifs. « .

Voitures et camionnettes commerciales

Les véhicules électriques à batterie sont l’option la plus appropriée pour atteindre les objectifs de 2030, tant en termes d’efficacité énergétique que de réduction des émissions. Déjà avec le mix énergétique actuel, en effet, le remplacement des véhicules à combustion interne, qui représentent aujourd’hui 99 % du transport routier italien, par des véhicules électriques entraînerait une réduction de 50 % des émissions sur le cycle de vie des transports légers pour notre pays. sur la route. Un résultat encore meilleur serait obtenu en augmentant la part d’électricité produite à partir de sources renouvelables, comme déjà prévu par le PNR. Même du point de vue des coûts, la solution est déjà la plus réalisable aujourd’hui étant donné que, sur l’ensemble du cycle de vie, le coût total de possession et d’utilisation d’une voiture particulière à propulsion électrique est inférieur à celui d’une voiture à propulsion électrique .combustion interne et l’impact sur l’environnement est significativement plus faible. Il faut cependant renforcer les infrastructures de recharge et investir dans la production industrielle nationale de batteries et de véhicules, en privilégiant le recyclage des matériaux rares.

Pour les bus, l’option électrique est la meilleure

Pour les transports publics locaux (TPL), notamment urbains, le choix des véhicules électriques est aujourd’hui la meilleure option en termes d’infrastructures et de réduction des émissions. En zone périurbaine, les véhicules à batterie se multiplient avec des autonomies toujours plus importantes (jusqu’à 600 km). L’hydrogène vert pourrait également représenter une opportunité, notamment dans les vallées dites de l’hydrogène, c’est-à-dire les quartiers où la production d’hydrogène est fonctionnelle à la décarbonation d’autres secteurs industriels (chimie, engrais, sidérurgie, procédés à haute température).



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