Des vies ont été brisées lors du scandale des allocations : « Mes enfants, vos enfants : ils ne devraient plus souffrir de ça »


Dulce Gonçalves (43 ans) – « J’aurais aimé voir des noms mentionnés »

« C’est un bon rapport, mais il faut maintenant agir en fonction de ce qu’il dit. Nous avons maintenant une réponse à la question de savoir pourquoi et le nouveau cabinet doit se mettre au travail sur cette question.

Et oui, j’aurais aimé voir des noms mentionnés dans le rapport. Mais j’avais décidé d’avance de ne pas mettre la barre trop haute. Le plus important est que cela soit résolu pour nous, que nous nous reposions un peu et que les enfants puissent rentrer à la maison en toute sécurité. [van sommige gedupeerden zijn de kinderen uit huis geplaatst]. Et maintenant, il y a des réponses. C’est historique !

Quand on entend dire que cela pourrait se reproduire demain, comme l’écrit le comité, on a peur. Ensuite, il est difficile de dire : je vais travailler sur mon avenir. Mais je vais. J’ai l’impression de mettre fin à mon processus et je ne peux pas laisser mon avenir dépendre de ce qui m’a été fait. De plus, cela ne devrait plus jamais se reproduire nulle part. Les gens qui viennent après moi, mes enfants, vos enfants : cela ne devrait plus les déranger.

Janet Ramesar (39 ans) – « Après plus de quatre ans, je suis un peu cynique »

« J’étais à la présentation du rapport et je me suis dit : oui, et maintenant ? Qui va en faire quelque chose ? Je suis un peu cynique après plus de quatre ans. Je suis encore presque au début de mon règlement financier. Au début, j’espérais une solution rapide. Maintenant, je me demande combien de temps tout le monde restera indigné.

Des rapports ont été déposés contre des fonctionnaires et des ministres. Finalement, il ne s’est rien passé. Qui a fait ça n’a plus d’importance pour moi, je veux juste que ça soit résolu. Tant en termes de compensation qu’en termes de pourriture du système.

Je suis en colère qu’il ait fallu créer un comité entier pour enquêter sur ce que nous, en tant que parents prestataires, disons depuis des années. D’un autre côté, je suis soulagé, car malheureusement ce genre de choses ne sont prises au sérieux que s’il y a une enquête. À propos de la pourriture du système : je suis désormais également en politique, au conseil municipal, et je sais que ce n’est pas une question que l’on peut résoudre d’un simple claquement de doigts.»

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