Des vélos électriques, des pénalités pour ceux qui se maquillent et un moteur plus puissant pour les cyclistes


Des sanctions plus claires et plus applicables arrivent (du moins en théorie) pour ceux qui fabriquent des vélos électriques pour aller plus vite ou en tout cas pour pouvoir les utiliser comme s’il s’agissait de cyclomoteurs, donc sans effort. Dans le même temps, une nouvelle catégorie de ces vélos est née : ceux dédiés au transport de marchandises, avec un espace pour ranger des objets tels que les sacs isothermes des coureurs et un moteur à double puissance que la normale, compte tenu du poids plus important à transporter. Ce sont là deux des principales innovations du nouveau décret Infrastructures, approuvé par le Conseil des ministres lors de la séance du 15 juin.

Les nouveautés sont contenues dans quatre amendements à l’article 50 du code de la route, celui qui régit les vélos (vélocipèdesen jargon technique)

Les sanctions

Sur ce front, on commence à punir ceux qui permettent d’acheter des vélos électriques sur le marché qui violent les contraintes établies par la loi : moteur électrique dont la puissance ne dépasse pas 0,25 kiloWatt et qui est délivrée en décroissant au fur et à mesure que la vitesse augmente. , jusqu’à zéro quand on atteint 25 km/h (quand ceux qui veulent aller plus vite ne peuvent que commencer à pédaler plus fort).

Ainsi le décret établit que « quiconque fabrique, produit, commercialise ou vend des bicyclettes à pédalage assisté qui développent une vitesse supérieure à celle prévue à l’alinéa 1 est passible de la sanction administrative du paiement d’une somme de 1 084 € à 4 339 €. Est passible de l’amende de 845 € à 3 382 €, quiconque apporte aux cycles assistés par pédale des modifications susceptibles d’augmenter la puissance nominale continue maximale du moteur électrique auxiliaire ou la vitesse au-delà des limites prévues au paragraphe 1.

Dès lors, la responsabilité des constructeurs, assembleurs, grossistes, commerçants détaillants et mécaniciens (professionnels ou amateurs) qui rendent le moteur plus puissant qu’autorisé et/ou continue à fonctionner à plus de 25 km/h est mise en cause ou qu’il fonctionne encore en dessous de ce seuil. vitesse mais aussi lorsque le cycliste ne pédale pas du tout (ce que l’article 50 n’autorise – et seulement pour quelques années – que jusqu’à 6 km/h).



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