Des ruches volées à un apiculteur : « Je suis en deuil, j’en étais si fière »


1/2 René van Blaricum dans une de ses ruches (photo : Imke van de Laar).

L’apiculteur René van Blaricum (71 ans) est déconcerté. Trois de ses ruches, dont des colonies d’abeilles, ont été volées dans son potager à Berlicum. « Ceux-ci devaient être des connaisseurs. Sans connaissance, vous ne pouvez pas simplement prendre ces armoires en bon état. »

Photo de profil de Femke de Jong

René avait au total 13 bacs dans son potager pour hiberner. « J’étais là samedi pour vérifier que tout était en ordre et j’ai soudain vu ces trois espaces vides. J’étais transpercé d’incrédulité comme dans un dessin animé. » Les armoires étaient toujours là mercredi.

« Ils ont également sélectionné les meilleures armoires. »

René est apiculteur depuis 46 ans et il forme également de futurs apiculteurs. « Pendant toutes ces années, je n’ai jamais rien vécu de tel. Les voleurs ont apporté leur propre matériel pour fermer les armoires, car mes propres affaires sont toujours là. Cela a été fait délibérément et en connaissance de cause. »

Ce qui le rend d’autant plus remarquable, c’est que les meilleures armoires sont incluses. « Les ruches les plus lourdes ont disparu. Ce sont les ruches avec les plus grosses colonies d’abeilles. Il n’y a pratiquement pas de miel dedans, j’ai déjà remplacé ça par de l’eau sucrée. Alors ils ont soulevé toutes les ruches pour choisir les plus lourdes. »

C'est là que se trouvaient les ruches (photo : Imke van de Laar).
C’est là que se trouvaient les ruches (photo : Imke van de Laar).

Une ruche pèse facilement trente à quarante kilos. « Il devait donc y avoir deux personnes car c’est à cinquante mètres à pied du parking le plus proche. »

Les voleurs ne deviennent pas vraiment riches de leur butin. « Le miel est déjà sorti. Ce sont des armoires à vingt fenêtres, ce qui est au-dessus de la moyenne. Une fenêtre rapporte dix euros, y compris les abeilles. Au printemps, vous pouvez les obtenir pour cinquante euros par semaine en tant que pollinisateur d’arbres fruitiers, par exemple. . »

« Je suis en deuil, j’étais tellement fier de ces peuples. »

Entre-temps, l’apiculteur volé a déjà fouillé Marktplaats à la recherche d’abeilles et de ruches. « En automne, c’est décevant, puis je dois attendre le printemps. J’ai déjà trouvé ce que coûte une nouvelle ruche : 230 euros. »

Là où l’on s’attendrait à de la colère de l’apiculteur, la douleur prédomine. « Les colonies d’abeilles qui prenaient tant de soin et dont j’étais fier parce qu’elles étaient devenues si grandes ont soudainement disparu. Elles ont également été prises par quelqu’un qui comprend les abeilles. Je ne peux pas comprendre comment une telle personne est capable d’une autre qui partage un amour pour les abeilles. »

René van Blaricum a découvert le vol samedi matin (photo : Imke van de Laar).
René van Blaricum a découvert le vol samedi matin (photo : Imke van de Laar).



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