Des retraites aux revenus de citoyenneté : tous les dossiers Calderone-partenaires sociaux

Les hypothèses à l’étude

Un « prix » est à l’étude pour ceux qui repoussent leur retraite. Avec un salaire environ un tiers plus lourd. Mais pas adapté aux plus de 63 ans et, probablement, pas à tout le monde. Aussi parce que sa « mission » prioritaire serait d’éviter de nouvelles évasions du secteur public, à commencer par les médecins. La décontribution pour inciter les travailleurs soumis à des conditions de retraite à rester au travail, proposée par la Ligue, est examinée par les techniciens du gouvernement pour vérifier sa faisabilité réelle, également en termes de coûts, en vue du lancement de la manœuvre avec laquelle ils devraient prendre des mesures pour remplacer le quota 102, peut-être par une version révisée (62 ou 63 ans et 41 ans de versements). Ce sont précisément les exigences minimales requises pour accéder à la retraite, qui dans plus d’un cas diffèrent entre les différentes catégories, deviendraient le seuil au-delà duquel l’incitation serait déclenchée. Les syndicats demandent la mise en place d’un système d’assouplissement pour éviter d’être en janvier avec la possibilité de ne prendre sa retraite qu’à au moins 67 ans ou après avoir payé 42 ans et 10 mois de cotisations. La CGIL, la CISL et l’UIL demandent de constituer une pension garantie pour les jeunes, de donner la possibilité de partir 62 ans ou 41 ans de cotisations quel que soit l’âge, de reconnaître la mixité entre les métiers et un quartier pour les femmes.

Avantages et récompenses de productivité

L’idée de l’exécutif Meloni est d’utiliser le levier fiscal pour soutenir le revenu disponible des travailleurs, à travers la généralisation de la protection sociale et des primes de productivité, avec un avantage pour la compétitivité des entreprises. Le gouvernement évalue sur une combinaison d’instruments (voir aussi Il Sole 24 Ore du 2 novembre). Premièrement, nous aimerions renforcer les avantages sociaux, un outil qui permet d’augmenter les salaires (ils sont défiscalisés pour les travailleurs), mais sous-utilisé. Le décret Aide bis a relevé, mais uniquement pour 2022, l’exonération à 600 euros (de 258,32 euros elle avait déjà été portée à 516,46 euros), incluant également les charges des usagers domestiques, une aide très ressentie par les familles. A ces 600 euros s’ajoutent les 200 euros du chèque carburant également instauré par le gouvernement Draghi. L’idée des techniciens cadres est de confirmer l’intervention sur les avantages sociaux également pour 2023 ; et si possible en relevant encore le plafond à mille euros. Quant aux primes de productivité, l’exécutif vise à les rendre plus abordables. Aujourd’hui, les primes de productivité sont imposées avec un coupon forfaitaire de 10 % jusqu’à 3 000 euros par an, pour des revenus allant jusqu’à 80 000 euros. Le gouvernement envisage de réduire de moitié le taux d’imposition, en le ramenant de 10 à 5 %.

Revenu de base

Une révision du revenu de citoyenneté est également à l’étude pour distinguer les salariés qui, ne pouvant travailler, ont besoin d’un accompagnement, comme mesure de protection sociale, et ceux qui sont considérés comme « employables » et doivent intervenir si nécessaire pour se former , pour s’adapter au travail. Selon des sources gouvernementales, un restylage de cette aide au revenu sera également inclus dans la manœuvre. Les solutions sur le terrain sont différentes et une synthèse est recherchée au sein de l’exécutif. A la veille de la rencontre entre Calderone et les partenaires sociaux, le vice-ministre du Travail Claudio Durigon a souligné, à l’occasion d’un discours sur Radio 24, que le revenu de citoyenneté ne prendra pas fin le 31 décembre de cette année, mais a également ajouté que le Rdc « ça ne peut pas être quelque chose qui est donné à vie à ceux qui peuvent et doivent aller travailler. Quelque chose peut être prévu tout de suite, nous en discuterons avec le ministre de référence, Calderone et aussi avec la coalition. Je crois qu’il y a une union d’intentions », a conclu la Ligue du Nord.

Actuellement, il y a un transfert du chèque après le premier refus, la révocation après le deuxième non. Mais pour que le système décolle réellement, c’est la position soutenue par de nombreux partis, il faut renforcer les pôles d’emploi et la rencontre entre l’offre et la demande. Fin juin dernier, selon les dernières données disponibles de l’Anpal, on comptait 660 mille allocataires soumis au Pacte pour le travail et donc « employables ».

Sécurité

Ces derniers jours, les syndicats ont annoncé qu’à l’occasion de la première rencontre avec le nouveau ministre du Travail, ils soulèveraient également la question de la sécurité au travail.



ttn-fr-11