Les clubs de football de la Premier League anglaise ont convenu d’introduire de nouvelles règles plus strictes en matière de sponsoring lors d’une réunion le 22 novembre.
Il sera ensuite introduit dans le cadre du programme 2021. Transactions avec des parties associées (APT) évaluera à l’avenir si les accords commerciaux entre les clubs et les entreprises ayant des liens avec les propriétaires respectifs des clubs ont été conclus dans des conditions de pleine concurrence.
Manchester City avait tenté avec véhémence de bloquer les changements de règles. Les champions d’Angleterre appartiennent au City Football Group (CFG), une société holding contrôlée par Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, membre de la famille régnante d’Abou Dhabi. Cheikh Mansour est le principal investisseur et fondateur du groupe.
Succès partiel en octobre
Les modifications tiennent compte de la décision d’un tribunal arbitral qui avait précédemment apporté des ajustements aux « transactions avec des parties associées » qui violaient partiellement le droit britannique de la concurrence. Man City a contesté les règles et obtenu un succès partiel en octobre. Cependant, le vote qui vient d’avoir lieu constitue un cuisant revers pour le club entraîné par l’entraîneur vedette Pep Guardiola.
Quatre clubs votent contre des règles plus strictes
Sur les 20 clubs de Premier League, 16 ont voté en faveur de règles de sponsoring plus strictes, destinées à garantir un équilibre compétitif au sein de la ligue et à éviter une gonflement artificiel des valeurs des contrats. Outre Man City, Newcastle United, contrôlé par l’Arabie Saoudite, ainsi qu’Aston Villa et Nottingham Forest ont également voté contre.
Succès politique pour la Premier League
Le résultat est considéré comme un succès pour le directeur général de la Premier League, Richard Masters, en désaccord avec Man City depuis des années. Une défaite aurait remis en question les règles et plongé la ligue dans le chaos juridique. La Premier League enquête actuellement sur 115 violations financières contre City, qui nie les allégations. Une décision est attendue au début de l’année prochaine.