Avant qu’un nouveau digesteur de fumier soit construit à Coevorden, des recherches supplémentaires doivent être menées sur les conséquences possibles pour l’environnement et les environs. C’est l’avis du comité d’évaluation de l’impact environnemental de la province de Drenthe.
La province voudra peut-être accorder un permis pour un tel digesteur de fumier, mais elle a d’abord fait étudier les effets sur l’environnement. S’il ne tient qu’à la société Nature Energy, il y aura un digesteur qui produira un maximum de 25 millions de mètres cubes de gaz et 600 000 tonnes d’engrais. « Cela nécessite 616 000 tonnes de fumier animal par an. Cela entraîne, entre autres, 242 camions supplémentaires par jour », précise le comité.
Selon la commission, on dispose encore de trop peu d’informations sur les émissions dégagées par une telle installation. Les autres méthodes de traitement du fumier n’ont pas non plus été suffisamment étudiées. « Il n’est pas non plus clair si l’installation limite autant que possible les conséquences négatives sur l’environnement. Les émissions d’azote et les mesures sont également incertaines et les risques pour la sécurité n’ont pas été pleinement évalués. »
Il a été conseillé à la province de reporter sa décision sur le permis et de compléter d’abord le rapport environnemental.