Des recherches de la VUB suscitent l’espoir d’une avancée majeure dans la guérison du diabète de type 1

Une étude menée par divers centres de recherche internationaux laisse espérer une avancée majeure dans la guérison du diabète de type 1. Pour la première fois, il a été démontré que l’utilisation d’implants sous-cutanés peut produire suffisamment d’insuline pour stabiliser la glycémie. C’est ce que rapportent le Centre de recherche sur le diabète de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et de l’UZ Brussel.

Les résultats de la recherche clinique ont été publiés dans la revue scientifique de renommée internationale « Nature Biotechnology ». Plusieurs centres de recherche internationaux ont étudié conjointement dans quelle mesure un implant peut entraîner la production d’insuline pour éviter les fluctuations du taux de sucre dans le sang.

Tout âge

Le diabète de type 1 peut se développer à tout âge et constitue la forme la plus courante avant 40 ans. Cette maladie entraîne une perte de cellules bêta dans le pancréas, ce qui signifie qu’il ne peut plus produire d’insuline.

Les traitements possibles incluent l’administration d’insuline (ce qui peut entraîner de graves complications) ou la transplantation des cellules bêta perdues. Cette dernière s’est révélée être une thérapie efficace dans des études antérieures, mais la pénurie de donneurs d’organes entrave le traitement. Les implants dérivés de cellules souches humaines pourraient à l’avenir compenser cette pénurie.

« Étape importante »

Chez trois patients étudiés sur dix, l’implant entraîne une production d’insuline suffisante pour éviter de grandes fluctuations des taux de glucose. « Nous n’avons noté aucune amélioration clinique chez sept patients. L’analyse a montré comment les résultats pouvaient être améliorés», explique Bart Keymeulen, professeur à la VUB.

« Cette publication dans « Nature Biotechnology » constitue une étape importante dans le développement ultérieur de la thérapie par cellules souches pour les patients atteints de diabète de type 1 », déclare Daniël Pipeleers, coordinateur du programme de thérapie cellulaire bêta Horizon 2020 de la Commission européenne. «Cela sous-tend la stratégie visant à transformer un implant dérivé de cellules souches en un micro-organe thérapeutique.»



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