Des radars volants d’Italie pour la mission de l’UE en mer Rouge


Depuis l’Italie un navire et également des moyens aériens « d’espionnage » pour la mission européenne Aspides garantir la liberté et la sécurité de la navigation dans le sud de la mer Rouge, le détroit de Bab el-Mandeb et le golfe d’Aden. Mission qui, soutenue par Italie, France Et Allemagne à l’occasion du dernier Conseil des Affaires étrangères, aura lieu à Larissa en Grèceson siège.

Le ministre de la Défense a exposé ce scénario Guido Crosetto, qui s’est exprimé jeudi 1er février lors d’une audition devant les commissions mixtes de défense de la Chambre et du Sénat. Parmi les autres indications fournies par Crosetto, celle qui voit l’Italie prendre la tête cette année Atalante, Emasoh Et Ctf 153trois missions déjà opérationnelles dans la zone de la mer Rouge et celle selon laquelle Aspides devrait intégrer Emasoh (opérant sur le détroit d’Ormuz et le golfe Persique).

La feuille de route

Quant à la nouvelle mission européenne sur la rampe de lancement, l’objectif est d’obtenir le vote unanime des 27 États membres de l’UE lors du prochain Conseil des Affaires étrangères, le 19 février – le chef de la Défense a exprimé l’espoir que les pays arabes modérés y participeraient. De son côté, la Défense vise à garantir l’emploi des au moins un navire nonel Mer Rouge pendant 12 mois. «Quand le processus de décision sera conclu – a annoncé Crosetto – la Défense sera en mesure d’évaluer plus complètement quelle contribution opérationnelle apporter, en l’insérant dans le Résolution des missions 2024, pour adoption parlementaire ». «L’Italie a immédiatement déclaré la nécessité d’agir pour restaurer la sécurité d’une zone stratégique, dont l’instabilité constitue un risque grave pour la liberté de navigation et le commerce mondial, avec des conséquences négatives sur la stabilité économique internationale et sur le coût des matières premières. Suite aux développements liés à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël et à la réponse militaire de Tel Aviv qui en a résulté – a expliqué le ministre -, un augmentation exponentielle la fréquence et le danger des actions des Houthis. Au cours des 2 derniers mois, ils ont été perpétrés plus de trente d’attaques. »

Un saut de qualité militaire réalisé par le groupe yéménite

Crosetto a ajouté que «les attaques ont été menées principalement avec l’utilisation de missiles balistiques courte portéede missiles anti-navire et de drones suicidesauxquelles s’ajoutent les actions hostiles menées avec punts et des hélicoptères, dans certains cas à des fins de saisie, comme dans le cas de l’équipage du cargo Galaxy Leader, propriété d’un armateur israélien mais exploité par une société japonaise, aux mains des Houthis depuis le 19 novembre. Si l’on ajoute à cela l’utilisation de missiles balistiques pour frapper le territoire israélien directement depuis le Yémen, le saut en qualité militaire réalisé par le groupe yéménite est évident, désormais en possession d’un arsenal et de capacités opérationnelles vraiment importants.

En savoir plus

Le nouvel itinéraire et la hausse des coûts

Une situation qui, a rappelé le ministre, a poussé « les plus grandes compagnies de transport de marchandises à éviter le transit depuis le détroit de Bab el-Mandeb, et par conséquent depuis Suez, optant pour tour du Cap de Bonne-Espérance. Un fait qui n’avait d’abord touché que les porte-conteneurs, puis s’est également étendu aux pétroliers et aux gaziers, à tel point que, récemment, le Qatar a annoncé son intention de « reporter » les transports de ses gaziers à travers la mer Rouge, y compris ceux dirigés vers l’Italie. « . Encore une fois: «Déjà au cours de la dernière semaine de 2023, il y a eu une baisse du trafic transitant par le canal de Suez de 38% et il y a eu une augmentation des temps de navigation de 10 à 12 jours et des coûts de transport qui, dans certains cas, ont quintuplé» .



ttn-fr-11