Des policiers supplémentaires sur les campus de Zavo à Zaventem dans les prochains jours après des informations faisant état d’attaques de vengeance

« Chacun peut venir à l’école l’esprit tranquille », assure le directeur. « Nous ne laissons rien au hasard, mais nous ne devons pas non plus céder à la culture de la peur. Les étudiants sont toujours autorisés à sortir l’après-midi, comme toujours.

Les trois campus de Zavo sont situés dans Groenstraat, qui est située près de la gare, Hoogstraat et Sterrebeekstraat. Selon Gommers, les policiers supplémentaires resteraient sur place « deux à trois jours », mais la situation est surveillée quotidiennement. « Nous pensons et espérons que la tempête s’apaisera dans quelques jours. »

Il est possible que certains élèves ne viennent pas à l’école en raison de l’atmosphère tendue après l’incident de vendredi, indique le directeur. Sur un total de 2 000 élèves, l’école a reçu des messages anxieux d’une vingtaine de parents.

Vendredi, un Etterbeek de 22 ans et un Bruxellois de 16 ans ont été victimes d’une rixe entre deux bandes de jeunes en gare de Zaventem. Trois personnes sont tombées sur les voies ferrées dans l’accrochage : le vingtenaire n’a pas survécu, l’adolescent a été grièvement blessé mais est hors de danger. La troisième personne, qui n’a pas encore pu être identifiée, a pu quitter les traces à temps. Hier et aujourd’hui, des messages ont été partagés en ligne disant que la vengeance serait prise dans les prochains jours.

Des captures d’écran de ces messages circulent sur les réseaux sociaux. « Un de ses amis va venir armé et ouvrir le feu avant de se suicider. Alors faites attention si vous allez à Zavo le lundi (lycée de Zaventem, éd.) va », dit-il.

Gommers demande depuis des années plus de sécurité à la gare. « Il se passe souvent des choses près de la gare, impliquant des gens qui n’ont rien à voir avec notre école et qui ne sont même pas de Zaventem. Espérons que les renforts arriveront enfin.

De nombreux étudiants de Zavo ont vu l’accident se produire, dit Gommers. L’école assure donc dès lundi une prise en charge des victimes : le CAW et la Croix-Rouge seront présents, et une hotline sera mise en place pour les élèves traumatisés. Les enseignants ont reçu des informations supplémentaires sur la manière d’entamer une conversation avec les élèves qui en ont besoin.

Toute personne ayant des questions sur le suicide peut contacter la Suicide Line, le numéro sans frais 1813, ou suicide1813.be.



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