Le procès commence avec des images des caméras de sécurité de la station-service le soir en question, le 25 février 2022. Il montre comment le suspect HH ​​​​(24 ans) et son copilote se lancent dans une altercation avec quelqu’un dans une autre voiture.

La victime déclare avoir été contrainte de sortir sous la menace d’un couteau. Une situation menaçante surgit alors. HH court vers sa voiture, démarre le moteur et se dirige vers la victime. Son copilote court après l’homme, un homme de 28 ans originaire de Wijdenes.

Frappé deux fois et poignardé dans le dos et la poitrine

Il est touché et tombe au sol. Lorsqu’il se lève et tente de s’enfuir, il est à nouveau heurté par la voiture. Puis l’autre homme attaque la victime et celle-ci disparaît du champ de vision de la caméra.

Selon la victime, il est allongé sur le ventre, à moitié dans le fossé. Il est poignardé deux fois dans le dos et une fois dans la poitrine. HH aurait crié : « Merveilleux, merveilleux. Tu es filmée, putain. Je vais bombarder ta mère, bombarder ta maison. Je vais lancer une grenade à main. » La victime reste blessée. Saignant, il parvient à rejoindre la station-service, où le 112 est appelé. Les images de l’agression au couteau n’ont jamais été retrouvées sur le téléphone de H..

« Des collisions accidentelles, pas de vengeance »

HH avoue qu’il était le chauffeur. Il connaît également la victime, a-t-il déclaré aujourd’hui au tribunal. Il aurait poignardé H. quelques années plus tôt. « Mais ce n’était pas un acte de vengeance. J’ai pris la voiture pour désamorcer la situation, pour emmener mon ami avec moi. Je ne voulais pas blesser la victime. » Le juge lui dit qu’il a frappé l’homme à deux reprises. « J’étais paniqué, j’essayais de me sortir de cette situation », explique H..

La grande question est de savoir qui est le copilote de H., qui a heurté la victime et l’a finalement poignardée. H. ne veut rien dire à ce sujet, mais selon le ministère public, il s’agit d’IM, 26 ans, originaire de Hoorn, qui est également jugé aujourd’hui.

Cependant, M. nie être dans la voiture et nie donc toute implication. Selon la police, la stature et la démarche de l’homme correspondent aux images de la caméra de M. Mais selon le ministère public, la preuve la plus importante est une bouteille de boisson.

ADN sur une bouteille de boisson comme preuve

Les images de la caméra montrent que le copilote de HH se trouvait dans le magasin de la station-service avant l’incident et a attrapé une bouteille de boisson. Lorsqu’il constate qu’il y a une altercation, il ne remet pas la bouteille à sa place, mais sur les étagères où se trouvent les biscuits.

La bouteille est actuellement examinée par l’Institut médico-légal néerlandais (NFI) à la recherche de traces. Cela montre que l’ADN retrouvé provient de la messagerie instantanée. Confronté à cela, il continue de le nier. « Ce n’est tout simplement pas bien, parce que je n’étais pas là », répond-il.

Selon le procureur, les preuves sont suffisantes et tous deux sont soupçonnés de tentative d’homicide involontaire. Les hommes sont condamnés à 27 mois de prison, dont 10 mois avec sursis.

Les avocats ne sont pas d’accord avec la demande de peine

L’avocat d’IM, Johan Mühren, voit les choses très différemment. Il demande l’acquittement de son client. Il dit que M. est cette nuit-là et qu’il manque d’autres preuves. Selon l’avocat, l’ADN présent sur la bouteille n’est pas non plus définitivement celui de son client. « En outre, le ministère public soutiendra aveuglément le rapport de la victime, sans aucune preuve à l’appui. »

L’avocat Niek Hendriksen estime que HH ne peut pas être reconnu coupable de tentative d’homicide involontaire. H. n’aurait pas frappé la victime volontairement. « Il n’a pas non plus conduit si vite qu’il puisse savoir qu’il y avait un risque que la victime meure », a expliqué l’avocat, qui a demandé l’acquittement pour tentative d’homicide involontaire.

Le juge rendra sa décision dans deux semaines.



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