Des peines beaucoup plus légères pour une situation d’otage bizarre à Emmen

Trois femmes d’Emmen ont été condamnées à des travaux d’intérêt général et à des peines de prison avec sursis pour une étrange prise d’otages. Les peines sont bien inférieures aux peines de prison de deux ans, dont six mois avec sursis, précédemment exigées. Le passage du temps et les circonstances personnelles jouent un rôle important dans cette décision.

Trois femmes âgées de 34, 39 et 61 ans d’Emmen ont détenu une femme dans le quartier résidentiel d’Angelslo dans la nuit du 22 au 23 septembre 2021. La victime a été attachée à une chaise et sa bouche a été fermée avec du ruban adhésif. Elle a été aspergée d’eau chaude, battue avec une batte de baseball et un œuf cru lui a été écrasé sur la tête.

Au petit matin, les trois femmes ont poussé la victime dans une voiture. Des photos ont été prises de son torse nu. Les photos seraient mises en ligne le lendemain matin. La victime a réussi à s’enfuir et à se réfugier chez elle. Là, elle s’est enfermée dans la salle de bain.

La femme a raconté son histoire à la police. Elle était meurtrie et avait des résidus d’œufs dans les cheveux. La victime connaissait ses agresseurs. La femme de 39 ans lui avait demandé de venir chez elle ce soir-là. La raison pour laquelle elle a été agressée était une aventure sexuelle avec le petit ami du suspect de 39 ans.

Selon le juge, les trois femmes étaient coupables de crimes très graves. La victime se trouvait dans une situation très effrayante et menaçante. Les conséquences sont énormes pour elle. Pourtant, le juge estime que les suspects et la société ne bénéficient pas de la détention. D’ailleurs, les faits se sont déroulés il y a presque trois ans.

Le suspect le plus âgé est désormais gravement malade. Elle a été condamnée à 80 heures de travaux d’intérêt général, dont la moitié avec sursis. Sa fille de 34 ans a été condamnée à une peine de prison de 183 jours, dont trois jours équivalent à une détention provisoire. Elle doit également effectuer 140 heures de travaux d’intérêt général.

La femme de 39 ans a été condamnée à 187 jours de prison, dont 180 jours avec sursis. Les sept jours restants ont été purgés en détention provisoire. Elle a également été condamnée à 200 heures de travaux d’intérêt général. Elle a besoin d’un traitement clinique. La demande de dommages et intérêts de près de 3 300 a été accordée à la victime.



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