Les parents désespérés des 32 enfants otages enlevés par le Hamas implorent le groupe terroriste de les libérer. Les enfants sont actuellement détenus sous terre dans des kilomètres de tunnels connus sous le nom de métro de Gaza. Les parents distribuent désormais des photos et des noms de leurs enfants dans l’espoir de les remettre dans leurs bras au plus vite. « S’il vous plaît, libérez nos enfants », plaident-ils.
Le journal britannique « The Sun » a publié aujourd’hui les noms et les photos de pas moins de 32 enfants innocents retenus en otage par l’organisation terroriste Hamas. Les enfants sont détenus dans le réseau de tunnels long de 500 kilomètres du mouvement terroriste palestinien.
Le plus jeune otage est Kfir Bibas, âgé de neuf mois seulement. Il a été emmené chez eux au kibboutz Nir Oz avec son frère Ariel (4 ans) et sa mère Shiri (32 ans). Les enfants les plus âgés sont quatre âgés de 17 ans et un de 18 ans.
«Ariel adore les tracteurs et les motos, s’enfuit toujours et veut grimper», explique un membre de la famille. « Kfir sourit toujours et veut tout le temps te serrer dans ses bras. Il venait juste de commencer à ramper. Il est inimaginable que quelqu’un prenne un bébé en otage », a-t-elle ajouté.
Le nom et la photo de l’adolescent néerlando-israélien Ofir Engel (18 ans) sont également diffusés. Le père et le grand-père du garçon ont témoigné plus tôt cette semaine de leur désespoir suite à la capture de leur (petit-)fils le 7 octobre. Ofir a ensuite été emmené à Gaza par des combattants du Hamas depuis le kibboutz Be’eri, où il rendait visite à sa petite amie et à sa famille. « Nous n’avons pas eu de nouvelles de lui depuis 25 jours », avait-il déclaré à l’époque.
Une mère désemparée dont les deux filles ont été kidnappées par des terroristes du Hamas réagit avec incrédulité : « Qui kidnappe les enfants maintenant ? Où est-ce la bonne chose à faire dans le monde ? Le Hamas aurait dû tous les libérer dès le premier jour. Les enfants n’ont rien fait à personne. Ce ne sont pas des soldats, ils ne sont impliqués dans aucun conflit», a déclaré Maya, célibataire de 50 ans, qui a vu ses deux filles, âgées de 15 et 8 ans, kidnappées.
Selon la spécialiste américaine des otages Danielle Gilbert, la prise d’enfants en otage est rare. « Détenir une personne vulnérable et non prédisposée à survivre dans de telles conditions rend le travail des ravisseurs plus difficile. »
Les agences d’aide internationale et les associations caritatives soutiennent les appels à la libération des enfants otages. Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré avoir « demandé à plusieurs reprises de rendre visite aux otages afin que nous puissions vérifier leur bien-être ».
Au total, 240 otages ont été pris lors des attentats du 7 octobre. Quatre ont été libérés et une femme soldat israélienne a été secourue.
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