Des organisations environnementales intentent une action en justice contre le squatter Ineos dans le port d’Anvers

Selon ClientEarth, INEOS n’a pas suffisamment démontré les effets que le craqueur d’éthane aura sur la nature et la qualité de l’air. Les organisations environnementales soutiennent que les autorités flamandes ont approuvé le projet en violation de la législation belge et européenne.

Selon Tatiana Luján, avocate de ClientEarth, le craqueur d’éthane est un modèle commercial alternatif pour maintenir le secteur en vie et utiliser le gaz fossile pour la production de plastique. « Ces types de projets ont des effets dévastateurs sur l’environnement et le climat, tant au niveau local que mondial », a déclaré Luján. « Les plastiques produits dans ces installations émettent du CO2 à chaque étape de leur cycle de vie.

ClientEarth fait valoir que, « puisque le gouvernement n’a pas divulgué les effets néfastes inévitables du projet One », ils n’ont d’autre choix que de porter le projet devant les tribunaux. Les organisations environnementales signalent également que les émissions d’azote de Project One sont encore largement sous-estimées.

ClientEarth travaille pour cette affaire avec le Bond Beter Leefmilieu (BBL), BOS+, Climaxi, Fairfin, Gallifrey Foundation, Greenpeace Belgium, Grandparents for the Climate, Climate Case, Nature Conservation Association De Steltkluut, Plastic Soup Foundation, Recycling Netwerk Benelux, WWF Belgique et Zero Waste Europe.

Une demande d’annulation du permis Project One a maintenant été déposée auprès du Conseil du contentieux des permis contre la Région flamande.



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