Des ONG appellent au boycott du coton du Turkménistan


Dans l’État cotonnier du Turkménistan, en Asie centrale, les autorités de l’État obligent les gens à récolter le coton, une pratique qui constitue une violation fondamentale des droits de l’homme, dénoncent les organisations non gouvernementales Südwind, Inkota, Femnet et HejSupport dans un communiqué de presse. Selon l’accusation, le Turkménistan est l’un des pays où le travail forcé est utilisé systématiquement et organisé par l’État.

Ils demandent donc à l’alliance textile du gouvernement fédéral allemand, dans laquelle les ONG citées sont également représentées, d’agir enfin au lieu de rester inactive. En conséquence, l’alliance textile devrait recommander à ses entreprises membres de boycotter le coton turkmène et ainsi mettre fin au travail forcé systématique. « En refusant [dieses Aufrufs zum Boykott; Anmerkung d. Redaktion] l’alliance textile rate une occasion de contribuer à l’abolition d’un système de travail forcé organisé par l’État. À l’approche de la récolte de coton 2023/24, la pression internationale sur le Turkménistan aurait pu être accrue grâce à un positionnement clair », ont écrit les organisations.

L’exemple de l’Ouzbékistan, où le travail forcé systématique a été aboli à la suite de la Campagne du coton et dans le cadre d’un processus de plusieurs années sous la supervision de l’OIT, montre que le travail forcé étatique systématique peut être aboli.



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