Des militants de Greenpeace occupent le terminal de Fluxys à Zeebrugge


Des militants de Greenpeace occupent le terminal de Fluxys à Zeebrugge

Cinq canots pneumatiques de Greenpeace sont entrés sur le site de Fluxys samedi matin, avec l’autorisation de l’exploitant et sous l’œil vigilant de la police. Les militants sont alors montés sur les quais servant au déchargement et au chargement des camions-citernes. Les militants ont déployé une grande banderole avec le message « Le gaz tue, Fluxys coupable ». Des kayaks occupent également le terminal.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour exiger que Fluxys arrête les nouveaux projets gaziers. Nous devons nous débarrasser définitivement du gaz d’ici 2035″, déclare Mathieu Soete, expert en énergie chez Greenpeace Belgique. « L’industrie gazière américaine et européenne a réussi à présenter les importations de gaz liquéfié comme la principale réponse à la fermeture des gazoducs russes en raison de la guerre en Ukraine. Sous la pression d’entreprises telles que Fluxys, de nombreux nouveaux projets et terminaux gaziers sont lancés ici et aux États-Unis. Cela menace des communautés entières et a des conséquences désastreuses pour l’environnement et le climat. Nous ne pouvons pas accepter cela. »

Un rapport de Greenpeace montre que les importations européennes de gaz liquéfié américain (GNL) augmenteront de 140 % d’ici 2022. Huit terminaux GNL sont actuellement en construction dans l’UE et il est prévu d’en construire 38 autres. « Il est grand temps de mettre fin à notre dépendance au gaz fossile, tant de la Russie que des États-Unis. Un système énergétique durable, solide et abordable n’est possible qu’en travaillant sur une transition énergétique équitable, basée sur la maîtrise de la demande et les énergies renouvelables », conclut Sweet .

Arrestations

Dans le cadre de l’action de Greenpeace à Zeebrugge, 14 personnes ont été arrêtées judiciairement. Ils seront tous entendus.



ttn-fr-40