Des membres d’une secte kenyane retrouvés dans une fosse commune sont également victimes de trafic d’organes

Les plus d’une centaine de membres morts d’une secte kenyane qui récemment retrouvé dans des fosses communes, ont été victimes du « crime organisé ». C’est ce qu’a déclaré le ministre Kithure Kindiki de l’Intérieur. Il y avait aussi un trafic d’organes, selon la police.

Un certain nombre de corps manquent d’organes, selon les autopsies. On ne sait pas combien de personnes sont impliquées. On savait auparavant que de nombreux enfants figuraient parmi les morts. La faim était la cause du décès dans la plupart des cas, mais les victimes étaient également étranglées, battues ou étouffées.

Le chef de la secte Good News International Church, Paul Mackenzie, est en prison depuis la mi-avril. Il est en grève de la faim depuis son arrestation. Mackenzie aurait appelé ses partisans à s’affamer ainsi que leurs enfants. Il a déclaré que le monde finirait le 15 avril et que ses partisans seraient les premiers à aller au paradis.

Le chef de la secte n’a pas encore été sollicité pour un plaidoyer en réponse à des accusations criminelles. Ses deux avocats ont pour l’instant refusé de commenter ces allégations.

Trente tombes, des centaines de disparus

Les premières tombes ont été découvertes le mois dernier dans une forêt près de la ville côtière de Malindi. Une trentaine de tombes ont été retrouvées à ce jour et 112 personnes ont été déclarées mortes. Les recherches de corps ont repris mardi après une période de mauvais temps. Ils recherchent également des personnes qui se cachent dans les bois. Des centaines de personnes sont portées disparues.

La secte a été fondée en 2003 par le pasteur autoproclamé Mackenzie, ancien chauffeur de taxi. Il s’est rendu aux autorités le 14 avril, après que la police soit entrée dans la forêt avec des fosses communes après un pourboire. La découverte des fosses communes a choqué le Kenya.



ttn-fr-42