Dans un communiqué l’Asociación Pro-Guardia Civil (Aprogc) exprime sa « profonde préoccupation » face à l’accord que le Premier ministre espagnol Sánchez a conclu avec les deux partis séparatistes catalans ERC et Junts. Cela comprend un programme d’amnistie pour les hommes politiques et les citoyens catalans qui ont été condamnés ou n’ont pas encore été jugés pour leur rôle dans le référendum sur l’indépendance de 2017. Cela permettrait, entre autres, à l’ancien Premier ministre Carles Puigdemont de revenir dans notre pays après plus de six mois. ans.Catalogne.
La Guardia Civil est une force de police militarisée qui relève à la fois du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Défense et qui est comparable à notre ancienne gendarmerie. Le syndicat, composé principalement de membres de la direction de la force, rappelle sans ambages que les officiers « ont prêté serment en tant que soldats au drapeau espagnol » et qu’ils sont « prêts à donner notre dernière goutte de sang ». défense de la souveraineté et de l’indépendance de l’Espagne et de l’ordre constitutionnel ».
Le syndicat affirme soutenir pleinement les juges espagnols, qui ont également critiqué l’accord entre Sánchez et les Catalans. Ils appellent donc le pouvoir judiciaire à « former un front contre les tendances totalitaires » et espèrent que le pouvoir judiciaire « fera tout ce qui est en son pouvoir pour préserver l’État de droit ». L’Aprogc affirme elle-même que la Guardia Civil a « toujours été un service obéissant » et qu’elle rejette les « complots ».
Traitez aussi des Basques
Après l’accord avec les Catalans, Sánchez a également conclu aujourd’hui un accord avec le parti nationaliste basque PNV, bon pour cinq sièges, et le petit parti local Coalición Canaria. En échange de leur soutien, les Basques se voient offrir la perspective d’un transfert complet de la sécurité sociale vers leur région et des travaux sont en cours pour la reconnaissance du Pays Basque comme nation à part entière au sein de l’État espagnol. L’accord a été signé vendredi par Sánchez et le président du PNV, Andoni Ortúzar.
Rien ne semble désormais s’opposer à un troisième mandat de Sánchez, en coalition avec le parti d’extrême gauche Sumar : lors du vote de la semaine prochaine au Parlement espagnol, le premier ministre sortant devrait obtenir 179 voix oui, soit trois de plus que le majorité absolue requise au premier tour de scrutin.
Plus tôt, on a également souligné le Consejo General del Poder Judicial, la plus haute instance administrative du pouvoir judiciaire d’Espagne, a rejeté le projet d’amnistie controversé. Dans un communiqué, le Association fiscale ou l’association des procureurs publics cet après-midi à propos d’une « attaque sans précédent contre l’indépendance du pouvoir judiciaire ». La loi sera soumise au Parlement lundi.
Des manifestations contre l’accord ont également eu lieu dans les rues depuis plusieurs jours. Les opposants affirment que Sánchez met en péril l’État de droit pour son propre gain politique. Les manifestations au siège du PSOE à Madrid se sont terminées à plusieurs reprises cette semaine par des affrontements entre des manifestants, pour la plupart d’extrême droite, et des policiers. La police a utilisé des balles en caoutchouc jeudi soir et arrêté 24 personnes. Six policiers ont été légèrement blessés, ont indiqué les autorités.