Dans le monde, 1,5 million de personnes travaillaient pour Amazon fin septembre, sans compter les saisonniers qui travaillent pendant la période de Noël, par exemple.
Pendant la pandémie, des effectifs massifs étaient encore recrutés pour répondre à la demande croissante. Entre début 2020 et le début de l’année dernière, les effectifs avaient doublé.
Mais au troisième trimestre, la société a vu son bénéfice chuter de 9 % par rapport à l’année précédente. Et pour le dernier trimestre, Amazon s’attend à une faible croissance selon les normes de l’entreprise, comprise entre 2 et 8 %.
Les pertes d’emplois chez Amazon semblent donc être les plus importantes des récentes séries de licenciements dans le secteur technologique américain. Meta, la société mère de Facebook, a annoncé en novembre qu’elle licencierait 11 000 personnes, soit 13 % de ses effectifs. Snapchat devra quitter 1 200 employés, soit 20 %.