Dès le début du mois, la nouvelle procédure simplifiée pour les entreprises deviendra structurelle. Mais si on en parle tant, la révolution intelligente tant annoncée ne semble pas avoir eu lieu


Meno bureaucratie pour les entreprises. Procédures simplifiées pour les employeurs. Bref, tout est plus facile pour travailler intelligemment à partir du 1er septembre. Le ministre du Travail Andrea Orlando a signé le décret avec lequel la simplification du travail agile est rendue structurelle.

La nouvelle procédure permettra en effet à l’employeur d’envoyer la communication au ministère par voie électronique les noms des travailleurs et la date de début et de fin des services de travail intelligentsmais sans avoir besoin d’une deuxième communication de la part du travailleur.

Smart working, l’actualité du 1er septembre

Le mode simplifié, donc, il remplace l’obligation de communiquer le contrat de travail pris individuellement. En fait, l’employé devait d’abord faire la communication.

A partir du 1er septembre, cependant, celui de l’employeur suffira, ce qui peut le faire en même temps même pour plusieurs employés.

Et dès le début du mois, la procédure sera pleinement opérationnelle et sera toujours comme ça à chaque fois qu’il y aura un travailleur qui travaillera en smart working pour l’entreprise.

La simplification : une étape importante

La libération procédurale attendue intervient dans un moment de réflexion sur la l’étendue réelle des différentes façons de travailler largement expérimentées pendant la pandémie.

Une simplification qui, par ailleurs, non seulement allège les démarches pour les employeurs, mais évite d’aggraver les cabinets ministériels d’obligations administratives.

Aimez-vous travailler intelligemment ?

Le dernier Rapport d’état, cependant, refroidit l’enthousiasme suscité par la diffusion croissante du travail intelligent dans notre pays. Selon les données lil n’y a pas eu de « révolution » tant annoncéelaissant le pays cloué à une moyenne de 13,6 %, contre une moyenne européenne de 20,6 %.

Si les candidats potentiels au travail agile sont autour de 7-8 millions d’employés, à l’adopter en ce moment ne sont pas plus de 2,9 millions de travailleursseuls 37,2% des potentiels attestent d’uneEnquête Randstad.

échec extension du droit au travail agile pour les travailleurs fragiles Et pour les parents d’enfants de moins de 14 ansn’a pas aidé.

Et, au contraire, cela nous laisse derrière nous par rapport à ce qui s’est passé dans d’autres pays très proches de nous. Comme en Allemagne, où il avoisine les 25 %, et en France où il est largement supérieur à 30 %.

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