MISE À JOURLes militants du collectif Code Rood ont quitté le site du géant du e-commerce Alibaba à l’aéroport de Liège. Depuis hier soir, un groupe de militants pour le climat bloque les portes d’entrée d’Alibaba à l’aéroport de Liège. Dans la nuit de samedi à dimanche, la police a chassé environ 200 de ces militants pour le climat. Lors de l’intervention, un militant a eu un bras cassé. La même organisation est également intervenue ce week-end à l’aéroport de Deurne.
IBB
Dernière mise à jour:
14h27
Code Rood se définit comme un mouvement d’actions de désobéissance civile, fondé par des militants et soutenu par diverses organisations et groupes d’action tels que Greenpeace, Extinction Rebellion et Youth for Climate. Après des actions contre TotalEnergies et Engie, Code Rood cible ce week-end le secteur aéronautique. Avec ces actions, le collectif exige, entre autres, la fin des subventions à l’aviation, l’interdiction des jets privés et plus d’argent pour des transports publics de qualité.
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Depuis samedi, 600 militants du Code Rouge bloquent les activités du géant chinois du e-commerce. Ils critiquent l’agrandissement de l’aéroport de Liège. Samedi soir vers 22 heures, 200 d’entre eux ont pénétré plus profondément dans le dépôt pour « occuper paisiblement » le site, a indiqué Code Rood dans un communiqué.
Mais les forces de sécurité sont intervenues et ont évacué les militants vers 2 heures du matin. « Environ 150 militants étaient entrés dans le dépôt et, entre autres, avaient endommagé des colis. Il y avait également un risque d’intrusion dans la zone aéroportuaire où décollent les avions », a indiqué dimanche matin la police fédérale.
Les militants ont quitté les lieux à Liège dimanche après-midi. L’aéroport de Liège a évoqué dimanche des dégâts « significatifs » après l’occupation, mais n’a pas souhaité fournir de détails précis sur son ampleur.
Des dégâts ont été constatés dans les bureaux d’Alibaba. En conséquence, la police a procédé à environ soixante-dix arrestations judiciaires. Un militant s’est fracturé le bras à la suite de l’intervention. Le collectif fait état de violences, voire d’étranglements.
Le collectif se dit satisfait des actions de samedi et dimanche, au cours desquelles les militants sont également entrés dans l’aéroport de Deurne, mais dénonce également « l’action policière lourde ».
« Nous sommes extrêmement fiers de tous ceux qui ont pris des mesures pacifiques contre le secteur polluant de l’aviation ce week-end », a déclaré Ruth-Marie Henckes de Code Rood. « Mais nous sommes également alarmés par l’action musclée de la police. Nos militants ont été soumis à des machettes, du gaz poivré et à d’autres violences policières lors de leur manifestation pacifique.
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