Des gardes forestiers à La Haye avec un cri du cœur : « Mieux protéger la nature »

Deux cents gardes forestiers de Natuurmonumenten se réunissent aujourd’hui au bâtiment de la Chambre des représentants à La Haye. Ils appellent les dirigeants politiques à mieux prendre soin de la nature. L’un d’eux est Bart Zwiers, qui travaille dans la réserve naturelle Vijftig Bunder, près de Midlaren.

« La nature va mal. Non seulement je le dis, mais aussi les chiffres. » Zwiers a partagé ce message alarmant avec des centaines de collègues manifeste, publié pendant la campagne électorale. Dans l’espoir de convaincre rapidement tous les chefs de parti que la nature a besoin d’être protégée. « Le temps des promesses de bien-être est révolu », ont-ils insisté.

Dans le même temps, ils ont convenu de tirer à nouveau la sonnette d’alarme après les élections. Quel que soit le résultat des élections, selon les gardes forestiers, la restauration de la nature doit être un fer de lance de l’accord de coalition.

Les gardes forestiers font donc leur apparition à La Haye. Non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les Néerlandais soucieux de la nature. 86 pour cent souhaitent que la nature soit protégée, selon Natuurmonumenten, basé sur des recherches. «C’est la voix de la nature», souligne Zwiers. « C’est ce que nous défendons. Un cabinet, quel qu’il soit, doit garantir cela. »

Zwiers s’attend à ce que la marche des rangers ait lieu avec environ deux cents participants. Après l’arrivée à la Chambre des Représentants, des discussions auront lieu avec les nouveaux chefs de faction. Le manifeste sera également remis, ainsi que des milliers de vœux pour la nature, que les gens avaient déposés auparavant au Natuurmonumenten.

Zwiers monte dans le train vers sept heures avec des gardes forestiers du Nord. D’autres, des îles des Wadden à Brunssummerheide, les rejoignent. « Il n’y a pas de barge qui vole jusqu’au Binnenhof lui-même. Nous sommes les seuls à pouvoir représenter leur voix », déclare Zwiers. « Beaucoup de choses ont été promises lors de la campagne, il est temps de les tenir. »

Dans leur manifeste, les gardes forestiers soulignent l’influence négative du changement climatique et de l’azote sur la nature. C’est en partie à cause de cela que la nature est sur le point de « s’effondrer ». Lorsqu’on lui a demandé si un éventuel cabinet avec le PVV s’attaquerait à ce problème, Zwiers n’a rien voulu dire de substantiel. « Je suis forestier et non politologue. Et de ce point de vue, je vois que la nature va mal. »

C’est une raison pour laquelle il convient d’attribuer cela aux hommes politiques qui se préparent à participer à une coalition ou à jouer un rôle dans l’opposition. Zwiers : « La nature ne peut plus attendre. »



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