Le fabricant de légumes et de fruits à pelure HAK prédit qu’à l’avenir, il pourrait devenir plus courant que tous les légumes ne soient pas disponibles. Selon la PDG Nicole Freid, cela est principalement dû au changement climatique. HAK, dont le siège social est situé à Giessen, s’attend par exemple à ce que le stock de pois et de carottes devienne « keekelile » au cours de l’année à venir.
Comme beaucoup d’autres agriculteurs, HAK, qui cultive 85 pour cent de tous les légumes et légumineuses dans un rayon de 125 kilomètres autour de son siège à Giessen, a été récemment touché par de fortes pluies. « Ça a été une saison très difficile », raconte Nicole Freid. « On voit que c’est très difficile », dit-elle. « Il s’agit d’un effort de la part des producteurs et d’autres partenaires pour obtenir la récolte de la terre. »
Le PDG a du mal à estimer si cela entraînera des étagères vides à court terme. « On essaie de constituer un stock qui n’est ni trop ni pas assez. » HAK peut ressemer certains produits, mais il n’est pas encore certain que la récolte soit réussie. Elle prédit que le rendement des pois et des carottes, qui devraient être récoltés à cette époque, sera inférieur et deviendra « faible ».
Et c’est une tendance qui, selon elle, se poursuivra dans les années à venir. En conséquence, nous devons tenir compte de la rareté croissante des légumes dans notre pays. « En fait, ce n’est pas normal que tout soit là toute l’année. Mais parfois quelque chose n’est pas là et il y a plein d’autres légumes », dit-elle. « Nous devons évoluer davantage avec les saisons ».
Les agriculteurs qui cultivent ensemble subissent des millions d’euros de dégâts dus à la pluie :