Des dizaines de travailleuses du sexe illégales arrêtées lors de contrôles majeurs dans le Brabant, principalement originaires de Roumanie ou d’Amérique latine

Trente travailleuses du sexe clandestines ont été arrêtées lors d’un contrôle dans plusieurs localités brabançonnes. La police a effectué « un grand nombre de contrôles » dans dix-huit endroits différents en deux jours. Au total, 32 travailleuses du sexe ont été contrôlées. La prostitution illégale s’est produite trente fois. De plus, deux personnes qui n’ont pas pu s’identifier ont été arrêtées.

Les 18 et 25 novembre, l’équipe d’intervention administrative du district de Hart van Brabant a visité un grand nombre de sites dans plusieurs communes : Dongen, Gilze en Rijen, Goirle, Hilvarenbeek, Loon op Zand, Tilburg, Oisterwijk et Waalwijk. Les deux journées d’inspection étaient spécifiquement axées sur la prostitution illégale et la traite des êtres humains.

Contrôler la prostituée

La majorité des personnes contrôlées venaient d’Amérique latine ou de Roumanie. « Ils viennent aux Pays-Bas pour gagner de l’argent dans le circuit illégal et ne restent souvent que quelques jours sur place pour proposer leur travail », indique la police.

Les inspecteurs ont découvert dans quatre hôtels qu’une travailleuse du sexe travaillait illégalement depuis une chambre d’hôtel. Il y avait également du travail du sexe illégal dans six foyers. Les communes examinent quelles mesures administratives peuvent être prises. De plus, plusieurs travailleuses du sexe n’avaient pas de pièce d’identité. Deux personnes ont été arrêtées en vertu de la loi sur les étrangers et de la loi sur l’identité.

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Les documents d’identification d’un certain nombre de personnes ont été confisqués par le Service d’identification des étrangers et de traite des êtres humains de la police (AVIM) en raison de leur séjour illégal aux Pays-Bas. Ils doivent se présenter ultérieurement à un commissariat de police et courent le risque d’être expulsés des Pays-Bas.

Plusieurs autres violations ont également été identifiées. Il s’agit notamment des situations d’incendie dans les habitations, de la sous-location de logements sociaux et des personnes qui séjournent à des adresses sans y être enregistrées. Une quantité commerciale de gaz hilarant a également été saisie par la police dans un domicile.

Plus d’actions

Lors d’un contrôle d’escorte, des inquiétudes ont surgi quant à savoir si la femme avait fait du bénévolat pour son travail. Son identité n’a pas non plus pu être établie. AVIM propose de l’aide à la dame en question et mène une enquête plus approfondie sur une éventuelle exploitation sexuelle. En outre, les contrôles ont eu lieu en réponse à des informations provenant du quartier et à des publicités à caractère sexuel disponibles en ligne.

D’autres actions du BIT Hart van Brabant suivront prochainement.



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