Des dizaines de chauffeurs de bus se sont présentés au gouvernement provincial à Assen ce matin. Le plan était en fait de faire campagne pour une meilleure convention collective de travail à l’agence de transport public, mais cela a été interdit. « Nous aurions aimé exprimer nos inquiétudes à l’agence des transports publics concernant les transports publics dans la province », explique le chauffeur Dirk Visser.

Les chauffeurs ont vu la grève comme un moment idéal pour visiter l’agence de transport public, mais cette organisation l’a vu différemment. « Le directeur l’a interdit. Ensuite, nous avons demandé un permis à la municipalité. Nous l’avons reçu, mais nous avons quand même dû contacter la banque de crédit qui possède une partie du terrain. Et ils ne l’ont pas autorisé à rester là. » La démonstration consiste à « faire du bruit ». « Et nous approcherons les politiciens pour exprimer nos préoccupations », explique Visser.

C’est pourquoi les automobilistes se mobilisent désormais auprès de la province, cliente des transports publics de Drenthe.

C’est le deuxième jour d’une grève de trois jours des chauffeurs de bus. Malgré les précédents arrêts de travail, selon le syndicat FNV, une convention collective de travail décente n’a pas été conclue, ce qui rend une pure nécessité de faire grève jusqu’à demain pour un salaire plus élevé et une charge de travail réduite.



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