Des chansons comme des rêves de fièvre dans le trio The Smile des musiciens de Radiohead Yorke et Greenwood

Une performance de The Smile est comme un rêve fiévreux. Claustrophobie et confusion labyrinthique, puis percée vers des panoramas ensoleillés. Puis ils reviennent : des pas en écho et des sons désorientants. Parfois, il y a un motif ondulant ou un rythme sec sur lequel danser. Mais l’interaction de la voix chantée de Thom Yorke soutenue par le batteur Tom Skinner et le guitariste/bassiste Jonny Greenwood semble dérangeante en premier lieu.

The Smile est le nouveau trio de deux membres de Radiohead et Skinner, batteur du groupe de jazz brut Sons of Kemet. Les aficionados de Radiohead sont passionnés ; cette performance unique s’est vendue en quelques minutes. Yorke et Greenwood n’étaient pas allés à Paradiso, Amsterdam depuis 1995. Le retour dans une salle relativement petite a été abordé en grand, avec beaucoup de matériel de sonorisation propre et un entrepôt d’instruments. Presque après chaque chanson, les techniciens apportaient une nouvelle guitare, clavier ou harpe sur scène. Le spectacle de lumière et le décor étaient obscurs, avec des nuages ​​de fumée contre un mur de tubes au néon clignotants, passant devant la tête des musiciens comme des «enseignes Morse» rouges ou roses.

Lignes vocales tendres

Le trio, qui a fait ses débuts à la version « streaming » du festival de Glastonbury l’année dernière, a récemment sorti l’album Une lumière pour attirer l’attention de. Les chansons avec le nouveau batteur penchent plus vers Radiohead que Sons ou Kemet ; Le jeu de Skinner est plus servile que prévu. En direct aussi, l’attention était principalement concentrée sur la voix chantée parfois apaisante, parfois désespérée de Yorke et les lignes mélodiques que le guitariste Greenwood entremêlait avec le jeu de basse de Yorke.

L’album a été joué dans son intégralité vendredi soir, et il y a eu des moments moins importants, comme le plat « A Hairdryer », mais dans « The Same », il y a eu une expérimentation surprenante avec un clavier semblable à un clavecin qui s’est transformé en un pétard frémissant. « Free In The Knowledge » offrait des cris de mouettes à partir desquels la guitare acoustique se desserrait lentement et la voix tendre de Yorke pouvait s’épanouir. C’étaient des vues ensoleillées.



ttn-fr-33