Des « centaines » de personnes présentes à une manifestation pro-palestinienne à Schiphol

Selon les personnes présentes, des centaines de manifestants à Schiphol ce soir attirent l’attention sur la situation dans la bande de Gaza. Les manifestants sont assis par terre et espèrent ainsi inciter à l’action. « Je n’ai plus de nouvelles de ma famille dans la bande de Gaza depuis cinq jours. Je ne dors plus, je ne mange plus », a déclaré l’un des manifestants.

Le journaliste Thijs-Jan van Aalst est présent à la manifestation et affirme que les manifestants n’hésitent pas à faire des déclarations fortes. Un étudiant étranger déclare : « Israël est un État d’apartheid qui considère les Palestiniens comme une espèce inférieure depuis 75 ans. Ils voient cet acte de terreur du Hamas comme une raison pour commettre un génocide.

Des drapeaux sont également agités et des slogans sont scandés, notamment la déclaration controversée « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ». D’autres manifestants scandaient des slogans pacifiques, notamment « cessez le feu maintenant ».

Famille

L’un des participants à la manifestation a de la famille dans la bande de Gaza. « Je n’ai pas eu de nouvelles d’eux depuis cinq jours. Je ne dors plus, je ne mange plus. Et pendant ce temps, le gouvernement néerlandais reste les bras croisés. Il est temps que les grandes puissances mondiales comme le Les États-Unis et l’UE interviennent et dénoncent clairement Israël pour le meurtre de masse qu’ils commettent. »

Selon le porte-parole de la manifestation, Dagmar, les déclarations faites par le groupe sont toutes légales et tout à fait logiques : « Non seulement nous sommes légalement dans notre droit, mais ce sont aussi les seuls mots corrects pour décrire ce qui se passe actuellement à Gaza. C’est un génocide, c’est l’apartheid. Il est tout à fait logique que nous manifestions contre cela. »

Maire

Le maire de Haarlemmermeer, dont fait partie Schiphol, a déclaré sur X qu’il estimait important que les manifestants puissent exprimer leurs opinions. Avec le triangle (le parquet, le maire et la police, ndlr), elle étudie comment ils peuvent faciliter au mieux la manifestation.

Elle souligne toutefois que dans une ville très fréquentée comme Schiphol, il doit y avoir une ligne de vue pour la police militaire et qu’il doit y avoir de la place pour évacuer de nombreuses personnes dans un court laps de temps si nécessaire.

Slogans et drapeaux

Le maire appelle également à la poursuite du dialogue. Elle déclare, entre autres, qu’elle prendra des mesures strictes contre « les expressions et symboles criminels ». « Continuez à vous parler, à respecter les opinions, les positions et la tristesse de chacun et à ne pas laisser notre communauté être déchirée par la haine et la colère. »



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