Des centaines de kilos de sucre en plus pour les abeilles pour les sauver de la mort


Le temps extrêmement sec met également les abeilles en difficulté. Comme il n’y a pratiquement pas de nectar dans les fleurs, l’apiculteur Marcel Horck doit nourrir ses colonies d’abeilles avec du sucre. Beaucoup de sucre. « Ils ne peuvent pas faire leur stock d’hiver. Si je ne fais rien, les abeilles mourront toutes à partir d’octobre.

L’apiculteur a un demi-million d’abeilles le long de la piste à Berkel-Enschot. Il arrive chez ses abeilles avec une camionnette pleine de sucre. « J’ai acheté 100 autres kilos de sucre au supermarché. Je suis déjà à mille kilos cette année, ce sera probablement 1500 kilos à la fin de l’été. »

« C’est juste parti. »

Avec la sécheresse de ces derniers mois, les abeilles n’arrivent plus à obtenir un gramme de nectar, elles ont donc faim. « C’est juste parti », conclut Horck. « Pendant cette période, nous donnons toujours aux abeilles un supplément d’eau sucrée comme nourriture d’hiver. Mais maintenant, je nourris moitié moins à cause de la sécheresse.

Nous n’avons pas à nous soucier de l’approvisionnement en miel, car il a déjà été «récolté». Selon l’apiculteur, ce fut une très bonne année. « Le premier miel est récolté à partir de la mi-mai, le dernier vers la mi-juillet. Après cela, nous ne prenons plus de miel, puis les abeilles prennent du nectar pour survivre maintenant et pour reconstituer l’approvisionnement d’hiver. »

Mais on s’inquiète de la façon dont les abeilles survivront à l’hiver. A la mi-septembre, chaque colonie d’abeilles a besoin d’une quinzaine de kilos de miel pour survivre à l’hiver. « En juillet, il leur restait encore dix kilos de miel après la récolte. Maintenant qu’il ne reste plus que deux kilos, c’est devenu plus normal. Ils viennent juste de manquer de stock d’hiver.

« Si je ne fais rien maintenant, ils mourront cet hiver. »

Il y a encore de belles fleurs violettes dans le champ devant les ruches, mais à cause de la sécheresse il n’y a pas de nectar dans ces fleurs. « Ainsi, les abeilles ne peuvent rien obtenir. Je n’ai jamais vécu ça auparavant », raconte Marcel en donnant de l’eau sucrée à ses abeilles. « Si je ne fais rien maintenant, ils mourront cet hiver. Ensuite, ils meurent littéralement de faim.

Donc tant que lui et son collègue nourrissent les apiculteurs, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. « Je dois juste dépenser plus d’argent en sucre et faire des allers-retours plus souvent pour les nourrir. »

Ce que nous remarquons, c’est qu’il n’y a pratiquement pas de miel de bruyère cette année. « Cette année, la bruyère ne produit pas de miel, alors on peut oublier le miel de bruyère », sait l’apiculteur. « Je ne suis pas allé dans la bruyère non plus, c’est juste de la poussière là-bas. Normalement, il doit être humide lorsque nous mettons les abeilles sur la lande et sec lorsqu’elles ont produit suffisamment de miel.



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