Des centaines d’agriculteurs de Drenthe pourraient ne pas avoir un bon permis d’azote

Dans la province de Drenthe, 526 exploitations d’élevage n’ont pas le bon permis d’azote. La province dit qu’environ 95 % de ces entreprises ont un permis environnemental, mais ne peut pas le dire avec certitude. Elle suppose qu’il n’y a pas d’élevages illégaux dans la Drenthe.

Selon la province, le groupe qui n’a pas de permis d’azote a souvent d’anciens droits en raison d’une autorisation antérieure à 1994 ou 2004. Au cours de ces années, des zones Natura 2000 ont été désignées et ont reçu une autorisation environnementale. Cependant, la province ne sait pas exactement si ces fermes d’élevage émettent trop d’azote.

Selon le Bureau central des statistiques (CBS), Drenthe compte un total de 1 723 fermes d’élevage, mais selon la province, il peut y en avoir plus ou moins. Une petite partie peut être passée d’un agriculteur amateur sans se rendre compte qu’ils ont besoin d’une autorisation environnementale. De plus, il y a des éleveurs qui ne gardent plus de bétail, mais louent leurs granges comme entrepôt pour caravanes. Ils sont toujours inclus dans le dénombrement du CBS en tant qu’élevage de bétail.

La province de Drenthe tente actuellement de cartographier toutes les émissions pertinentes. La province le fait sur la base des données du Service régional de mise en œuvre (RUD), de la Chambre de commerce (KVK) et des informations que la province elle-même obtient sur le terrain.

L’Agence néerlandaise des entreprises (RVO) et l’Institut national de la santé publique et de l’environnement (RIVM) effectuent des dénombrements d’animaux (décomptes de mai), mais la province n’est pas autorisée à utiliser ces données pour des raisons de confidentialité.

Hier connaissait le SAI signaler que la plupart des provinces ne savent pas s’il existe des fermes d’élevage illégales. Drenthe suppose qu’il n’y a pas d’élevages illégaux dans notre province, mais ne peut le dire avec certitude qu’une fois qu’il a cartographié les émissions d’ammoniac. On ne sait pas ce qui arrivera finalement à ces entreprises. Il y a de fortes chances qu’ils devront s’arrêter ou que l’espace d’azote devra être trouvé à un autre endroit.

Dans la province de Flevoland, il a été constaté précédemment que la moitié des exploitations d’élevage ne savaient pas si elles avaient l’autorisation d’émettre de l’azote. La province a maintenant embauché deux fonctionnaires pour se faire une meilleure idée de la situation. On s’attend à ce qu’il faille sept ans avant que Flevoland ne sache de toutes les fermes d’élevage si elles avaient l’autorisation.



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