Des accords plus stricts dans les réserves naturelles sont absolument nécessaires, car de nombreux compatriotes ne prennent pas les règles très au sérieux, commente le DVHN.

Natuurmonumenten renforce les règles dans les réserves naturelles. Selon l’organisation, c’est un besoin urgent, car elle est de plus en plus présente dans les espaces verts. Mais qu’adviendra-t-il de la supervision à l’avenir ?

L’association, qui gère plus de cent mille hectares de nature dans notre pays et compte plus de 900 000 membres, souhaite des règles plus claires pour les visiteurs de ces zones. Par exemple, les clients sont désormais autorisés à amener un maximum de trois chiens lorsqu’ils souhaitent promener leurs amis à quatre pattes dans une forêt ou une zone de dunes du Natuurmonumenten. Les drones sont interdits, tout comme les personnes souhaitant disperser des cendres. Quiconque souhaite organiser un événement sur un site Natuurmonumenten doit désormais d’abord demander l’autorisation et payer l’utilisation.

Selon le gestionnaire de la nature, ces nouvelles règles sont inévitables car de plus en plus de personnes s’installent dans les forêts. En conséquence, les plantes et les animaux subissent une pression croissante. Désormais, seul ce qui est indiqué sur les panneaux jaunes à l’entrée du site est autorisé dans une réserve naturelle. Toute activité non répertoriée est interdite.

Les critiques affirment que Natuurmonumenten teste un nouveau modèle de revenus et critiquent la tentative d’imposer des compensations dans des zones où cela n’a pas encore été fait. Ils affirment que l’organisation tente de tirer profit des amoureux de la nature. De plus, la plupart des visiteurs respecteraient strictement les règles et, par exemple, ne sortiraient pas des sentiers lors des promenades.

Cependant, personne ne peut nier que presque toutes les réserves naturelles de notre pays sont devenues considérablement plus fréquentées depuis la pandémie du coronavirus. Les Néerlandais en sont apparemment venus à apprécier davantage le silence et l’espace dans la verdure. Mais tous ces compatriotes ne prennent pas les règles au sérieux. Natuurmonumenten reçoit de plus en plus de plaintes concernant des chiens errants et des nuisances, par exemple dues à des cyclistes croisés écrasant des promeneurs ou à des personnes faisant du bruit. Le déversement de déchets dans les espaces verts semble également augmenter.

Les réserves naturelles vulnérables sont le dernier refuge de nombreuses plantes et animaux qui ne peuvent plus vivre ailleurs dans nos paysages délabrés. Ils méritent donc assurément une solide protection. C’est pourquoi les mesures prises actuellement par Natuurmonumenten sont inévitables. Mais ce n’est que lorsque l’application des nouvelles règles est également contrôlée que l’on peut se réjouir.



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