Dermagne : les prix alimentaires belges suivent la tendance des pays voisins

L’inflation des derniers mois a donné à de nombreux Belges l’impression que les prix des denrées alimentaires explosent. Avant l’été, Dermagne a donc ordonné un suivi mensuel de ces prix par le SPF Economie.

Les experts du SPF se sont concentrés sur les prix du pain, de la farine, des pâtes, du lait, de la viande bovine, du porc, de la charcuterie, du fromage et du sucre. Selon Dermagne, aucune spécificité n’a été identifiée dans les prix alimentaires belges. Les Français, les Allemands et les Néerlandais sont dans le même bateau, dit-il. Selon le ministre, l’augmentation depuis le début de l’année 2022 dans ces pays est la plus importante en Allemagne et la plus faible en France, la Belgique et les Pays-Bas étant à peu près au même niveau entre les deux.

Selon le vice-Premier ministre PS, c’est une nouvelle rassurante. Les prix de la viande et du sucre ont encore moins augmenté que dans les pays voisins.

L’inflation reste un sujet d’analyse constante, ajoute Dermagne. Une étude de l’Observatoire des prix est attendue à l’automne, suivie d’une enquête de l’Autorité de la concurrence cet hiver. La tâche principale de l’Observatoire des prix est d’étudier la cause des différences de prix entre les supermarchés belges et ceux des pays voisins. Entre 2016 et 2022, les prix des produits alimentaires et des boissons dans les supermarchés belges ont augmenté de plus de 15 pour cent, en Allemagne et aux Pays-Bas de 26,4 et 21,2 pour cent respectivement.

Le ministre de l’Économie n’a pas le pouvoir de bloquer les prix. Un projet de loi du PS qui remédierait à ce problème est devant la Chambre, mais il n’y a actuellement aucune majorité pour celui-ci.