Depuis quarante ans, le Prix Masi invite à Valpolicella des personnalités internationales du cinéma, de la littérature et de l’économie… Il récompense cette fois un réalisateur iranien qui lutte pour les droits civiques et deux auteurs de mangas japonais. Ainsi que trois grands Vénitiens


R.conseils et perspectives. C’est le thème de l’édition 2023 de Prix ​​Masi qui verra le 27 octobre cinq personnalités internationales signer le fût d’Amarone au Cave Masi dans le Gargagnago dans la Valpolicella. Ensuite, la cérémonie de remise des prix à Église paroissiale de San Giorgio di Valpolicella. Comme toujours, artistes, érudits, écrivains et scientifiques… Un rituel qui se répète depuis 42 ans maintenant, grâce à la vision de Masi Agricola, l’une des plus importantes entreprises vitivinicoles italiennes et une référence « classique » pour l’Amarone..

Le réalisateur iranien Rakhshan Banietemad, parmi les lauréats du Prix Masi.

De Tokyo à Téhéran, en passant par Venise

Trois sections. A deux Japonais, Yuko et Shin Kibayashiauteurs de manga « Les Gouttes de Dieu » sur la culture du vinse voit attribuer le Prix ​​Civilisation du Vin. Pour recevoir le Grosso d’Oro vénitien à la place, il sera là Le réalisateur iranien Rakhshan Banietemad. Primé en 2014 à la Mostra de Venise pour le scénario du film Contesla cinéaste a toujours été impliquée dans la lutte pour la promotion de la démocratie (elle a été la première femme réalisatrice à aborder les enjeux critiques du long conflit Iran-Irak). Banietemad elle est également une championne du les droits civils des femmes, notamment dans son pays, il raconte la vie quotidienne et les événements dramatiques et donne à ses histoires et personnages une valeur universelle.

Parce que la Vénétie en vaut la peine

Enfin, pour la section Civilisation vénitienne il y a trois noms, ceux du lexicographe Mario Cannella, de l’ingénieur hydraulique Andrea Rinaldorécemment récompensée par le « Nobel de l’eau », et Groupe Stevanato, entreprise vénitienne historique leader dans la fabrication de récipients en verre pour médicaments. Le Prix ​​Masi Civiltà Venetaen fait, est une reconnaissance de la personnalité – Vénitien de naissancepar famille ou par adoption – qui se sont illustrés dans les domaines de littérature, d’art, de journalismedu sciencele divertissement et l’économie, devenant porteurs des valeurs fondamentales de cette terre.

Le manga t’apprend à (bien) boire

Yuko et Shin Kibayashi parmi les lauréats du Prix Masi.

«Racines et perspectives. Une contradiction dans les termes. C’est, et cela doit être : en effet, cela représente la seule voie possible pour nous tous qui aimons chérir nos précieuses traditions et qui, ensemble, regardons vers l’avant, innovons », explique le président de la Fondation Masil’écrivain et journaliste Isabella Bossi Fedrigotti. «À une époque où l’incertitude imprègne les pensées et les comportements, l’ancrage aux racines ne peut pas être une chaîne qui inhibe le changement, mais plutôt la certitude d’avoir une force vitale qui alimente l’exploration de nouvelles voies».

Ajoute le vice-président de la Fondation et président du Masi, Sandro Boscaini: « Le jury du Prix International de la Civilisation du Vin est on ne peut plus en phase avec « Racines et Perspectives ». En fait, cela a récompensé un moyen de communiquer sur le vin, le manga, qui le propose depuis sa naissance au Japon, et prospectivement dans de nombreux pays récemment ouverts au vin appréciation avec respect pour un symbole de la culture ancienne. En général, une communication plus attractive pour les jeunes. » Avec leur travail, publié à plus de 500 mille exemplaires par semaine et traduit en plusieurs langues, Yuko et Shin Kibayashi ils racontent la découverte du vin comme une initiation et une révélation.

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