déposer "Sports violents" au plus bas record


En date du : 19 octobre 2023, 11 h 24

La collection de données controversée « Violent Sports », utilisée par la police pour collecter des informations sur les supporters de football, a considérablement diminué. Les autorités attribuent cela, entre autres choses, aux conséquences à long terme de la pandémie du coronavirus ; pour les critiques, la forte pression du public en est la raison.

Fin 2022, 5 416 supporters de football étaient répertoriés dans le fichier controversé des « Sports violents » (DGS), soit moins que jamais. Il y a désormais un peu plus de personnes, soit 5 712 (au 8 avril 2023), mais il n’y a jamais eu moins de 6 000 abonnés enregistrés dans l’histoire du fichier. Cela signifie que le nombre de supporters enregistrés dans le fichier des « auteurs de violences sportives » a diminué de plus de moitié au cours des dix dernières années.

Nombre de supporters enregistrés dans le fichier « Sports Violent Auteurs »
Date du standNombre de fans enregistrés

12/01/2014

12 400

12/01/2015

11 797

20/12/2016

10 894

13/12/2017

9 496

31 décembre 2018

9 500

31 décembre 2019

9018

31 décembre 2020

7 924

31 décembre 2021

7 183

31 décembre 2022

5 416

8 avril 2023

5 712

Source : Bundestag allemand – 20e législature – 35 – imprimé 20/8008

La collecte de données a toujours été controversée

Depuis l’introduction du dossier en 1994, le DGS a fait l’objet d’un débat houleux, car il ne nécessite pas une condamnation légale pour y être inclus. Un premier soupçon suffit pour que la police y enregistre une personne. Parfois, même une simple identification de données personnelles dans le cadre de matchs de football peut justifier une inscription.

En outre, les supporters de football concernés par le stockage n’en sont pas informés, ce que critiquent régulièrement les défenseurs de la protection des données. Recherche du magazine WDR Sport à l’intérieur avait montré que plus d’un quart des personnes enregistrées dans le fichier « Acteurs de sports violents » ne sont pas des délinquants violents du fait de cette pratique de stockage à bas seuil.

La réforme du dossier n’est pas encore prévisible

Le gouvernement des feux tricolores avait convenu dans son accord de coalition que « Le dossier ‘Délinquants sportifs violents’ au regard de l’État de droit, des délais de suppression, de la transparence et de la protection des données » réformer. Mais le fichier continuera à être utilisé sous sa forme actuelle au moins jusqu’aux Championnats d’Europe de 2024 en Allemagne. C’est le résultat d’une petite question récemment publiée par le groupe « La gauche » du Bundestag.

Un « revue critique » La pratique de stockage a déjà eu lieu, comme l’a rapporté le Sportschau en août 2022. Entre autres choses, les supporters qui attirent l’attention pour la première fois ne devraient pas être immédiatement inclus dans le fichier des « auteurs de violences sportives ». L’autorité de police responsable d’une nouvelle entrée devrait conclure un accord contraignant avec les agents informés de la scène (SKB) de la scène de supporters concernée pour savoir si une telle entrée a un sens, a souligné à l’époque Matthias Mendel de la préfecture de police du Land de Basse-Saxe. : « Il s’agit d’échanger des informations existantes à des occasions qui pourraient valoir la peine d’être sauvegardées. Nous inclurions cette personne dans la DGS pour telle ou telle raison, comment voyez-vous cela ? » En outre, il convient de vérifier au moins une fois par an si l’enregistrement est toujours justifié.

Il ne reste pratiquement plus de « délinquants sportifs violents » en Bavière

En Bavière également, près de 200 dossiers de personnes ont été supprimés entre le 1er janvier 2022 et le milieu de cette année. Le nombre de remorques stockées dans la DGS a également chuté de façon spectaculaire, passant d’un peu moins de 1 200 en 2017 à seulement 287 actuellement. Interrogé par Sportschau, le ministère bavarois de l’Intérieur, des Sports et de l’Intégration a déclaré que les raisons des suppressions étaient, d’une part, des contrôles réguliers et les conséquences à long terme des jeux fantômes de Corona.

Même après la fin de ces « jeux fantômes » et l’ouverture progressive des stades selon des règles d’hygiène particulières (nombre de spectateurs fortement limité, port du masque…), certains groupes de supporters ont temporairement boycotté les visites du stade : «En conséquence, le nombre de plaintes pénales dans le contexte sportif a diminué pendant cette période, c’est pourquoi les chiffres enregistrés dans le dossier ont également diminué.« , explique le ministère.

Le porte-parole du groupe parlementaire des Verts en matière de politique sportive au parlement du Land de Bavière, Max Deisenhofer, a découvert l’immense déclin du Land à l’aide d’une petite enquête. Il considère surtout les pratiques de stockage plus sensibles des autorités comme la principale cause de ce déclin notable. Celui-ci est « pas nécessairement de mon plein gré » il suit, « mais plutôt à cause de la pression de l’opinion publique et aussi parce que le gouvernement fédéral veut réformer la DGS. »

Dans ce contexte, Deisenhofer continue de plaider en faveur d’une réforme fondamentale du fichier ; avant tout, les fans qui y sont stockés doivent enfin être activement informés par la police.



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