Démocratie : les jeunes Italiens plus favorables que les adultes à la loi martiale

Confiance en démocratie chez les enfants italiens, cela vacille. C’est ce qui ressort de Baromètre de la société ouverte « La démocratie peut-elle être efficace ? » (traduit par « La démocratie peut-elle produire des résultats ? »), promu par l’Open Society think-thank et publié aujourd’hui, 12 septembre. Entre mai et juillet, les sondeurs de Savanteune société de géomètre anglaise leader, et son partenaire ukrainien, DiplôméRecherchea interrogé 36 344 personnes dans un groupe représentatif de 30 pays à travers le monde avec une population totale de plus de 5,5 milliards d’habitants, dans le but de dresser un tableau de leurs attitudes, préoccupations et espoirs pour l’avenir.

Les jeunes et la démocratie

Parmi les conclusions les plus intéressantes du Baromètre, on peut citer forte corrélation entre l’âge et la confiance dans la démocratie. En Italie, parmi les plus de 56 ans, 26% sont favorables à un leader fort qui élimine les assemblées et les élections. Dans la tranche d’âge 36-55 ans, ce pourcentage s’élève à 32% et chez les jeunes (18-35 ans), il atteint même 33%. Il convient toutefois de souligner que, dans toutes les tranches d’âge, les partisans des systèmes démocratiques prédominent. De plus, les enfants semblent moins convaincus (57 %) que les adultes (71 %) que la démocratie est préférable à toute autre forme de gouvernement.

De génération en génération, le pourcentage de ceux qui considèrent positif de vivre dans un système démocratique diminue : 75 % pour les plus de 56 ans, 74 % pour les 36-55 ans, 72 % pour les 18-35 ans. Les garçons italiens sont donc plus enclins que leurs pères et grands-pères à imposer la loi martiale.: 23% se disent favorables à cette possibilité, contre 18% des 36-55 ans et 10% des plus de 56 ans (les opposants sont respectivement 44%, 55% et 73%).

La démocratie résiste

Dans certains pays, les systèmes démocratiques continuent d’exercer une certaine fascination, mais la croyance en leur capacité à produire des effets concrets commence à s’effriter. En moyenne, 86% de l’échantillon souhaite vivre dans un État démocratique, l’estimant capable de générer des solutions aux défis communs : face à 10 sujets, dont la construction d’écoles et d’hôpitaux, la protection de l’environnement et la réduction de la criminalité, les personnes interrogées n’ont aucun doute : les régimes autoritaires sont moins compétents que les démocraties à satisfaire ces besoins, à l’exception de 20% qui les jugent capables de « fournir ce que veulent les citoyens ». En Italie, 91% des personnes interrogées affirment l’importance de vivre dans un pays démocratique.

Une personne interrogée sur deux craint la faim

Sur le devant de droits humains la situation n’est pas très différente. 72 % les considèrent comme une « force du bien » dans le monde et 71 % conviennent qu’ils « reflètent les valeurs auxquelles je crois ». Mais c’est surtout le c qui est remis en causecapacité des dirigeants à obtenir des résultats au niveau national, dans une phase historique où une personne interrogée sur deux (49%) se dit inquiète de ne pas pouvoir mettre à manger. Une angoisse, cette dernière, qui pour 14% des Italiens l’année dernière était quotidienne.



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