Le ministère public (OM) requiert une peine de prison ferme de 22 mois contre l’ancien échevin Richard de Mos à La Haye. Le ministère public souhaite également qu’il ne soit pas autorisé à siéger au conseil d’administration d’une municipalité, d’une province ou d’un office des eaux pendant les quatre prochaines années. De Mos est soupçonné de corruption.

L’ancien échevin de La Haye aurait aidé des entrepreneurs amis en échange de dons, par exemple avec des permis. Le ministère public réclame mercredi une peine de prison et une interdiction de gestion devant le tribunal de Rotterdam.

Contre le coaccusé Rachid Guernaoui, qui était également échevin à La Haye, le ministère public requiert une peine de seize mois de prison dont six avec sursis. Le ministère public réclame également une interdiction de gestion de quatre ans à son encontre.

En 2018, De Mos et Guernaoui ont rejoint la coalition qui a gouverné La Haye au nom du parti Hart voor Den Haag/Groep de Mos. En octobre 2019, leurs salles de travail à l’hôtel de ville ont été perquisitionnées dans le cadre de l’enquête sur l’affaire.

Le procureur de la République requiert des peines de prison de 11 ou 12 mois contre quatre entrepreneurs impliqués. Nino Davituliani, conseiller municipal du parti de De Mos, écope de 3 mois de prison et 240 heures de travaux d’intérêt général en ce qui concerne l’OM.



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