«Pour remédier à cette inadéquation, une relation étroite entre le monde éducatif et le monde productif est nécessaire. Il faut redonner du contenu et une vision à certaines activités de production, à commencer par les activités artisanales et mécaniques ; les faire connaître aux jeunes qui commencent leurs études et donner les informations nécessaires aux écoles et instituts professionnels. Nous devons viser la croissance personnelle et professionnelle. Bref, pour Andrea Dellabiancaprésident national de la Compagnia delle Opere, le défi aujourd’hui pour nos jeunes, mais aussi pour nos entreprises, « est de créer des emplois de qualité. Et nous ne pouvons pas nous empêcher d’impliquer les immigrés. »
Monsieur le Président, comment valorisez-vous le capital humain ?
Parallèlement, il faut redonner une place centrale aux thèmes du travail et de la formation de qualité, qui sont certainement aussi l’enseignement et la formation technico-professionnels. Selon de nombreuses études, dont celle de l’Université Polytechnique de Milan, seuls 5 % des travailleurs sont heureux et satisfaits au travail. C’est un sujet sur lequel nous devons absolument intervenir et en tant que Compagnia delle Opere, nous avons décidé d’organiser de nombreuses discussions au cours de l’année pour mieux comprendre les besoins de nos travailleurs et nous travaillons pour améliorer et concilier cette relation complexe entre travail et vie privée. . Il y a ensuite la question du changement technologique qu’il faut observer, voir et comprendre. Et ici, les institutions doivent jouer leur rôle en encourageant ces révolutions.
Le ministre Calderone affirme qu’il est nécessaire d’augmenter le taux d’emploi de 62 à 68% pour atténuer les effets de la baisse de la natalité. Comment faire ?
Certes, augmenter le nombre de personnes occupées parmi les jeunes et les femmes, mais aussi encourager la réinsertion professionnelle de ceux qui ont quitté leur emploi pour fonder une famille. Il y a ensuite la question de l’intégration des immigrés. Les besoins de travail des entreprises obligent à réfléchir à la manière d’inclure une population étrangère ou des enfants de familles étrangères qui vivent dans nos villes et constituent une disponibilité professionnelle et de travail intéressante. Le fait est que souvent, les provinces où il y a le plus grand besoin de travail sont aussi les plus chères. Dans cette perspective, il faut réfléchir à des formes de soutien à l’inclusion sociale des personnalités étrangères, à commencer par le logement et les aides pour compléter les revenus.