Délégation fiscale et autonome : l’actualité de la flat tax aux mensualités


Du glissement de la flat tax au cashback fiscal, de la clause d’exclusion d’augmentation des impôts à l’extension de la simplification des obligations en ligne. La proposition de médiation élaborée par le Mef pour débloquer l’impasse du proxy fiscal. Et la commission des Finances de la Chambre est convoquée aujourd’hui, 5 avril, à 21h pour reprendre le vote des amendements, après le mois de repos consécutif à la scission sur la réforme du Cadastre. Certaines innovations concernent le monde des soi-disant autonomes.

Glissière de 2 ans pour ceux qui quittent l’impôt forfaitaire

Ceux qui sortent du régime forfaitaire pourront bénéficier d’une glissade de 2 ans pour atteindre le régime ordinaire : le passage à l’impôt forfaitaire pour les indépendants jusqu’à 65 mille euros vise à « favoriser l’émergence de revenus », selon la reformulation des amendements à la taxe de délégation.

Une taxe facultative est prévue pour ceux qui dépassent le plafond de revenus ou de rémunération, jusqu’à un seuil à déterminer par décrets législatifs et avec l’identification de mécanismes d’application aptes à éviter les comportements insaisissables. Une partie des recettes de la flat tax – autre nouveauté – sera allouée aux Communes et Régions sur la base de la résidence des contribuables, « garantissant la neutralité financière entre les différents niveaux de gouvernement concernés ».

Paiement mensuel des acomptes et soldes

La délégation confirme « l’évolution progressive et tendancielle du système vers un modèle pleinement dual par l’application, lorsqu’elle sera pleinement opérationnelle, du même taux d’imposition proportionnel et, temporairement, de 2 taux d’imposition proportionnels, aux revenus provenant de l’emploi du capital, même sur le marché immobilier ».

Un amendement envisage ensuite, pour les indépendants et les entrepreneurs, l’objectif « d’une redistribution plus équitable de la charge fiscale dans le temps, également à travers un mécanisme de versements mensuels progressifs d’avances et d’acomptes et la réduction éventuelle de l’acompte de retenue à la source , sans alourdir les charges des finances publiques ». Désormais la question passe au niveau politique et un processus sans plus de secousses pour la mise à disposition, lancé par le Conseil des ministres il y a 6 mois sans le vote des représentants de la Ligue, n’est plus du tout évident.



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