Dégoût suite à un incident avec le maire qui reçoit surtout beaucoup de soutien


Réactions unanimes de dégoût et de soutien au maire Boy Scholtze van Drimmelen. Le plus jeune maire des Pays-Bas a failli être frappé et insulté cette semaine en raison de son orientation sexuelle. « Ce qui s’est passé hier est absolument inacceptable. C’est encore pire que la première fois», déclare Riebert Verheugen de Lijst Harry Bakker. Plus tôt cette année, le maire a fait passer un pavé à sa fenêtre.

Écrit par

Arnold Tankus

Verheugen est très choqué par la gravité de l’incident. « La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est : encore ? » Il est en consultation avec d’autres chefs de faction pour pouvoir publier jeudi une déclaration commune aux habitants de Drimmelen selon laquelle cela est inacceptable. Mais aussi une déclaration par laquelle les partis expriment conjointement leur soutien au maire. Il y a une réunion ordinaire du conseil à Drimmelen jeudi.

« Le suspect représente un danger pour toutes les personnes présentes dans la rue. »

Danique Hoeve, chef du parti VVD et collègue du maire du parti, n’a pas non plus de mots pour décrire l’action de l’agresseur de Made, âgé de 76 ans. « Ce n’est absolument pas possible. Tout le monde devrait pouvoir se sentir en sécurité dans notre municipalité. Elle considère que le suspect « représente un danger pour toutes les personnes dans la rue » et estime qu’il « devrait être sévèrement puni ». Selon Hoeve, le maire reçoit beaucoup de soutien de la part des villageois. « Il se sent très soutenu et accepté. »

« Nous aimerions discuter avec lui et la municipalité de la manière dont cela est possible et pourquoi. »

Le COC, un groupe d’intérêt de la communauté LGBTI, qualifie l’incident de « terrible et horrible ». Le président Pien Merkx-Roijackers déclare qu’elle a déjà pris contact avec Scholtze pour le soutenir. « Nous aimerions discuter avec lui et la municipalité de la manière dont cela est possible et pourquoi. »

« Il n’y a pas de place pour un tel comportement. Jurer sur l’orientation ou le sexe n’a aucun sens. Ne pas être accepté. Selon elle, peu importe qu’il s’agisse d’homophobie ou d’un autre conflit entre le suspect et la municipalité.



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