Défilé en maillot noir vers le stade : 1500 ultras hongrois à Cesena. Orban était aussi dans les tribunes

Quelques instants de tension au passage d’un bar fréquenté par des fans locaux

Une équipe de quinze cents supporters, dont beaucoup en uniformes noirs, qui ont encouragé leur équipe nationale du début à la fin et l’accompagnement spécial du premier ministre, Viktor Orban.

La Hongrie entraînée par l’Italien Marco Rossi, ancien footballeur de la Sampdoria où il a joué avec l’entraîneur des Azzurri Roberto Mancini, s’est présenté au stade Dino Manuzzi de Cesena pour affronter l’Italie lors du deuxième match de la Ligue des Nations, après la victoire à domicile avec l’Angleterre, s’est transformé en un stade plein d’enfants qui sifflaient les Britanniques et hurlaient alors qu’ils s’agenouillaient contre le racisme.

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Les ultras hongrois ont souvent crié plus fort que les supporters italiens, dans un stade à guichets fermés avec 15 000 spectateurs. Des chœurs, des rugissements à chaque action, des sifflets aux Azzurri et un soupçon de « Geyser Sound ». Avant le match, ils ont été escortés par la police jusqu’au stade et il y a eu un bref moment de tension, près du bar fréquenté par les supporters de Cesena, avec une émeute bientôt réprimée par la police. Orban, un souverain qui voit le sport comme l’un des secteurs qui affirment son propre modèle social, arrivé près d’une heure avant le début du match, a assisté à l’échauffement des deux équipes applaudissant son équipe nationale, restant souvent debout. Cravate orange et écharpe rouge blanc et vert, il a regardé le match aux côtés du président de la FIGC Gabriele Gravina et derrière le maire de Cesena Enzo Lattuca. Le maire a salué l’ensemble de la délégation hongroise présente par une poignée de main et un mot de bienvenue. Il n’y a pas d’autres institutions italiennes.



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