Défense, pièces détachées et facteur Lautaro : Inzaghi mène la révolution pour redevenir roi

L’entraîneur Nerazzurri entre un effectif déformé et de vieilles certitudes. Et maintenant, le défi est de rapprocher Thuram de la porte.

Philippe Conticello

Inzaghi Ter a débuté sans aucune trace apparente des défauts d’Inzaghi Bis : contre deux équipes provinciales, à domicile et à l’extérieur, son Inter a régné avec un calme olympique et est désormais en tête avec six points. Il a gagné avec une puissance douce et la bonne quantité de sueur. En général, il donnait l’impression de pouvoir atteindre la ligne d’arrivée avec un filet d’essence et une Taurus qui fonce devant. Au-delà du lautaro-centrisme de l’attaque, cette mauvaise habitude contre les équipes provinciales n’était pas évidente, du moins compte tenu du passé récent. En 2022-23, la dure réalité italienne s’est superposée au charme européen, puis brisé dans la nuit à Istanbul, depuis la première saison. Lors de leurs débuts dans le Salento, les Nerazzurri ont fait un effort exagéré pour vaincre l’humble Lecce seulement dans la confusion de la récupération : un espion sous-estimé à l’époque, signe d’une âme fragile surtout face à des rivaux plus affamés. Ces difficultés réapparaissaient souvent, ici et là, quand on ne s’y attendait pas, alors que cette fois entre Monza et Cagliari, aucun signe ne laissait présager le pire. Il fallait un changement de caractère et de mentalité pour pouvoir repenser concrètement la deuxième étoile et cela a été le cas jusqu’à présent : deux jours ne font pas le printemps, mais ils aident à l’estime de soi.

Doux changement

La maison de Simone a fondamentalement changé : c’est lui-même qui a donné son accord pour la nouvelle adresse corporative tout en préparant cette nouvelle saison. Il fallait rajeunir et réduire l’espace salarial et ce fut le cas, en commençant par la vente d’Onana et en arrivant à l’arrivée enthousiaste du joueur de l’Inter Benji (Pavard). Entre les deux, plus d’une vicissitude et quelques moqueries, mais ce qui compte c’est que l’équipe soit favorable à Inzaghi et à la deuxième étoile : c’est ainsi qu’Inzaghi a voulu viser avec une énergie renouvelée le Scudetto numéro 20, un immense regret pour ceux-ci. deux ans. Les 11 changements dans l’effectif laisseraient penser à une révolution drastique, mais l’entraîneur prend soin de l’adoucir avec ses anciennes certitudes : le 3-5-2 est un monument gravé dans la pierre, les fidèles de l’entraîneur connaissent chaque détail et cela aide à gouverner. le changement. De plus, par rapport au passé, sur le banc, il existe un art varié, des options dispersées sur lesquelles s’appuyer pour ne pas perdre le rythme ou le changer complètement au cours du match. Les ailes offrent de nouvelles alternatives avec Carlos Augusto, qui peut rivaliser avec le néo-centenaire Nerazzurri Dimarco, et de l’autre côté Cuadrado, auquel commencent à se joindre les ultras après le scepticisme préventif. Pavard panse la blessure laissée par Skriniar et dans un département qui, déjà tel qu’il est, a laissé des miettes à ses rivaux: il n’a pas eu contre Man City l’attaque, mais l’Inter a remporté les deux premiers matches de Serie A en gardant toujours sa cage inviolée pour le première fois depuis 2014-15. Des signes d’une nouvelle solidité attendent des adversaires plus convaincants que Petagna et Pavoletti, tandis que Frattesi piaffe comme premier changement au milieu. L’achat d’Arnautovic a fait parler plus d’une bouche, mais dès les premiers signes, l’Autrichien semble être plutôt la bouée appelée pour faire flotter l’équipe dans le dernier bout de mer.

nouveau défi

Le propriétaire est de plus en plus Thuram qui a convaincu le staff pour sa capacité à bien faire du duo et à utiliser son corps à l’arraché : un peu de Dzeko et un peu de Lukaku, on dirait sans ce 0 si fort dans la voix « tirer sur la porte ». Voilà donc le plus grand défi d’Inzaghi Ter : éveiller, valoriser ou simplement enflammer les sens de Marcus devant les gardiens rivaux et à côté du totem de Lautaro. Martinez a marqué 8 des 14 derniers buts des Nerazzurri dans chaque compétition, soit 57% du total : c’est une domination argentine qui se prolonge depuis la saison dernière. Aujourd’hui, l’aide française est de plus en plus nécessaire car on ne peut pas chasser une étoile seul.





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