Defence for Children : Les lieux familiaux nuisent aux mineurs migrants

Défense des Enfants appelle le gouvernement à abolir la manière actuelle d’héberger les familles migrantes qui ont épuisé tous les recours légaux, car les mauvaises conditions de vie seraient préjudiciables au développement des enfants. L’organisation d’aide propose mardi une enquête à ces lieux dits familiaux à la Chambre des représentants, pour lesquels 43 professionnels, 14 enfants et 19 parents ont été auditionnés. Selon Defence for Children, tous les enfants aux Pays-Bas ont un droit légal au développement et aux soins, même s’ils ont épuisé tous les recours légaux. Cependant, en raison des problèmes rencontrés dans ces refuges, les municipalités ne seraient pas en mesure de respecter leur obligation de diligence.

Les locations familiales ont été créées en 2011 afin que les familles avec enfants ayant épuisé toutes les voies de recours aient un toit au-dessus de leur tête. En pratique, selon Défense des enfants, les familles séjournent en moyenne plus de 600 jours dans l’une des cinq maisons familiales, où des règles strictes s’appliquent, en raison de la longueur des procédures d’asile et des problèmes liés à leur retour. Des familles entières vivent dans une ou deux pièces, sans activités pendant la journée car les parents n’ont pas le droit de travailler. L’incertitude entourant l’expulsion serait également source de stress pour les enfants.

Selon l’ONG, l’accès à l’aide à la jeunesse pour ce groupe d’enfants n’est pas toujours correctement organisé. On dit parfois que les enfants ne reçoivent pas de soins parce qu’ils portent l’étiquette « épuisés ». Les travailleurs sociaux indiquent qu’ils ne peuvent pas fournir les soins aux jeunes dont ces enfants ont besoin parce que l’accent est mis sur le départ. De nombreuses familles se déplacent beaucoup entre les lieux d’accueil, les parents se méfient des prestataires de soins par crainte d’être expulsés et il existe des listes d’attente. Des règles plus strictes s’appliquent aux enfants qui ont épuisé tous les recours légaux : l’aide à la jeunesse peut durer au maximum six mois.

Assurer

Depuis 2011, plusieurs agences, comme l’Unicef ​​et la Refugee Work Foundation, ont exprimé leurs inquiétudes quant aux opportunités de développement des enfants dans les lieux d’accueil. signalé en mars de cette année l’inspection de l’académie que la sécurité et l’éducation ne vont pas de soi pour ces mineurs. En plus d’abolir les familles d’accueil, Defence for Children conseille au gouvernement de mettre fin aux réinstallations forcées, de raccourcir les procédures de résidence et d’abolir les restrictions sur la prise en charge des jeunes pour les enfants qui ont épuisé tous les recours légaux.



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