Def vers le MDP : des espaces jusqu’à 25-26 milliards d’euros


Les chiffres des soldes des finances publiques pour la prochaine Def attendus en Conseil des ministres entre mardi et mercredi dansent toujours à la limite de quelques décimales. Mais la structure du nouveau programme comptable italien dépassé par la crise énergétique multipliée par l’invasion russe de l’Ukraine est désormais définie dans son contenu essentiel. Et dans ses deux tâches cruciales : assurer une baisse dette/PIB, légère cette année et plus prononcée les prochaines, et libérer de nouveaux espaces pour gérer la couverture des deux derniers décrets énergie, notamment celui du 1er mars (Décret législatif 17 / 2022), et lancer une nouvelle intervention pour aider l’économie d’ici la fin du mois.

Sur la dette, la Def doit donner un signal de certitude aux marchés, jugé indispensable alors que le parapluie pandémique de la BCE se referme. La confirmation de la note italienne (Baa3 avec perspective stable) est arrivée de Moody’s, mais la saison des revues internationales sur nos emprunts d’Etat ne fait que commencer.

L’héritage de 2021

Pour les nouvelles mesures, le travail entre Palazzo Chigi et le ministère de l’Économie vise une éventuelle ouverture de l’horizon de l’ordre de 25-26 milliards. Cependant, attention, tous ne seraient pas utilisables pour les interventions anticrise attendues. Et, surtout, ils ne seraient pas tous les enfants d’un nouveau déficit.

Le premier moteur des finances publiques est en effet lié à l’héritage positif produit par le rebond du PIB 2021 qui, avec ses + 6,6 %, a dépassé les attentes les plus réjouissantes. L’augmentation des recettes produirait une aide supplémentaire de l’ordre de 15 à 16 milliards pour cette année. Cette tendance positive est confirmée par les données sur les besoins de financement, qui sur les trois premiers mois de l’année se sont arrêtés à 29,8 milliards, avec une amélioration de 11,3 milliards par rapport à la même période de 2021. Dans cette perspective, le déficit concernerait un effort supplémentaire d’environ 8 à 10 milliards pour atteindre les dimensions susmentionnées.

Croissance 2022 revue à la baisse

Toute l’architecture de la Def doit faire face à une croissance qui sera cette année « significativement révisée, avec des valeurs plus faibles » que prévu, comme l’a confirmé hier le ministre de l’Économie Daniele Franco, évoquant des scénarios dans lesquels « des phénomènes pourraient également se produire de stagflation ». « . Le PIB tendanciel devrait s’arrêter aux alentours de +2,8%, soit près de deux points en dessous de l’objectif fixé en octobre par la Nadef, avec l’ajout de 2-3 décimales dans le cadre programmatique grâce aux nouvelles interventions qui arriveraient peu après le parlementaire passage de la Def (commençant le 11 avril et se terminant le 21). Avec l’adjonction éventuelle, en effet, d’une certaine décimale de déficit, à jouer en tout cas dans les limites étroites de la nécessité de ne pas faire grossir à nouveau la charge de la dette sur le PIB. Sur ce point, le Def devrait indiquer une mini-baisse par rapport aux niveaux de 2021, proche de 151% après la dernière correction Istat sur le produit nominal, suivie d’une baisse plus décisive sous les 150% en 2023 et d’une nouvelle baisse nette au fil des ans. subséquent.



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