Def, la majorité essaie de monter la barre : déviation, dossiers, moins d’impôts et extension Superbonus


La majorité continue de faire pression sur le gouvernement et tente de faire monter au maximum les enjeux sur les mesures à prendre pour amortir au maximum les ménages et les entreprises des effets de la cherté de l’énergie, du conflit ukrainien et de la persistance de la pandémie. Et dans le premier projet de résolution sur la Def préparé par la Chambre, mais destiné à être allégé et retouché avant le vote dans l’Aula di Montecitorio et le Palazzo Madama prévu le mercredi 20 avril également pour parvenir à une médiation difficile, les forces politiques reviennent pour inviter Palazzo Chigi pour évaluer un écart budgétaire.

Mais dans la longue liste des demandes (provisoires), il y a aussi de nouveaux acomptes pour les factures fiscales, de nouvelles interventions pour contenir le prélèvement fiscal, avec la demande à l’exécutif de prendre en compte les conclusions auxquelles sont parvenues les commissions des finances de la Chambre et du Sénat dans leur enquête d’information sur la réforme fiscale, l’extension du super-bonus et la poursuite de l’action contre la facture onéreuse. Et parmi les autres « tâches » à confier à l’exécutif il y aurait le parachèvement du RNR, le renforcement de la dot destinée à l’école et à la culture, le renforcement de la réforme des filets sociaux et le développement de ceux liés à santé et bien-être.

La majorité : les 6 milliards d’aides nouvelles, c’est trop peu

Comme on le sait, avec le dernier Def Mario Draghi et le ministre de l’Économie, Daniele Franco, ils ont construit un cadre programmatique assez prudent des finances publiques indiquant les mesures à déclencher avec le nouveau décret d’aide arrivant avant la fin avril un espace ne dépassant pas 6 milliards. Mais le message de la majorité au Palazzo Chigi, contenu entre les lignes de la première version provisoire de la résolution à la Def, apparaît clair : ces ressources sont trop peu nombreuses. Et, en attendant qu’un accord soit trouvé en Europe pour utiliser directement ou indirectement les nouveaux fonds européens, la barre doit être relevée immédiatement.

Le pressing pour la déviation

La demande de la quasi-totalité des partis qui soutiennent l’exécutif est la même depuis des semaines : agir sans tarder sur le levier du déficit. Une éventualité vers laquelle Draghi a toujours été très froid également en raison des répercussions causées par la crise énergétique et la guerre contre la soi-disant « propagation » à un moment où la BCE commence à se déplacer avec une grande prudence. Mais la majorité insiste, et dans le premier projet de résolution à la Def le gouvernement est invité, « s’il y a une aggravation du scénario économique et que les ressources disponibles ne sont pas suffisantes pour garantir des mesures visant à promouvoir une croissance économique plus élevée et plus durable, ainsi comme le soutien des ménages et des entreprises dans l’évaluation de l’opportunité de soumettre un rapport au Parlement conformément à l’article 6, de la loi no. 243 », ou une demande d’autorisation d’un nouvel écart budgétaire. Dans le même temps, notre pays, avec les autres États membres de l’UE, devrait convaincre Bruxelles de revoir le pacte de stabilité et de croissance et d’agir pour l’activation d’un fonds énergétique européen extraordinaire contre l’énergie chère, également en vue d’une autonomie énergétique. .

Respecter les horaires Pnrr

Dans le premier projet de résolution sur la Def, la majorité n’oublie pas le PNRR. En particulier, le gouvernement est invité « à mettre pleinement en œuvre, selon les délais fixés, toutes les interventions et objectifs fixés par le PNR, en renforçant l’engagement de toutes les administrations et de tous les autres sujets impliqués dans la mise en œuvre du Plan ».



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