Def : de la nouvelle aide anti-hausse des prix aux dépenses de défense, voici ce qui va se passer


le Document économique et financier (DEF) commence la semaine prochaine (peut-être jeudi) pour recevoir le feu vert du gouvernement, avant la date limite statutaire du 10 avril. Il comprendra la révision de tous les paramètres macroéconomiques (principalement le PIB, le ratio déficit/PIB et le ratio dette/PIB). Le document, qui contient les politiques économiques et financières décidées par le Gouvernement, devra également donner des indications sur les moyens à allouer pour contrer la cherté de l’énergie. Il devra également donner des indications sur la tendance à augmenter les dépenses de défense à 2% du PIB.

Chiffres descendants

L’impact de la guerre en Ukraine aura également des conséquences sur les paramètres macroéconomiques qui seront indiqués dans la Def. Il y aura une réduction substantielle de moitié des prévisions de croissance hypothétiques il y a quelques mois seulement (4,2 % dans le scénario tendanciel, 4,7 % dans le scénario programmatique incluant les mesures gouvernementales) : à 3 pour cent dans les prévisions les plus optimistes (2 % dans les plus sombres).

Aide à l’économie

La poursuite du financement (après le dernier décret de 4,4 milliards) des mesures pour faire face à une énergie chère s’inscrit dans ce cadre. Jusqu’à présent, le gouvernement a décidé de ne pas recourir à une nouvelle dérogation budgétaire, qui est également demandée par beaucoup dans la majorité. Une fois le nouveau scénario programmatique et les objectifs de finances publiques actualisés acquis avec le Def, il sera décidé si et dans quelle mesure recourir à nouveau à l’arme du plus grand déficit. Les ressources iront au financement soutien aux prêts et garanties ciblé sur les secteurs les plus touchés par l’énergie chère et les sanctions, de l’acier à la céramique, mais aussi le textile, l’alimentation et le verre.

L’augmentation des dépenses militaires

Mario Draghi a déjà déclaré vouloir aller droit vers l’objectif de ramener les dépenses militaires à 2% du PIB, contre 1,6% actuellement. Un changement qui signifie passer de 26 milliards à 35-38 milliards. La Def devrait indiquer le chemin pour arriver à ce chiffre, malgré le fait qu’il y ait pas mal de mécontentement dans la majorité, tout d’abord sur le front du M5S.



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