Def, CGIL : « Ce n’est pas un jugement adéquat et négatif ». Uil : «On revient à l’austérité»


La Def « n’est pas adaptée à la phase que traverse le pays. La seule intervention minimale de politique économique pour soutenir la demande est la réduction du coin fiscal. Il y a un manque de réponses structurelles pour limiter les prix, soutenir les revenus du travail et de la retraite également par la fiscalité et soutenir la cohésion sociale par des politiques d’inclusion ». Ainsi la secrétaire générale adjointe de la CGIL, Gianna Fracassi, lors d’une audition sur la Def. Même sur les retraites « le dépassement de la loi Fornero est reporté pour la énième fois. Il n’y a pas de ressources. Notre jugement ne peut être que négatif.

Uil : occasion manquée, on revient à l’austérité

Pour Uil, la Def est « une occasion manquée ». Domenico Proietti, secrétaire confédéral de l’Uil, lors d’une audition en commission du budget sur le document économique et financier, a souligné que nous « revenons en arrière, quand nous parlions d’austérité et non de croissance ». Ce qui manque, c’est à la fois une véritable lutte contre l’évasion fiscale (« si le gouvernement continue à édicter des mesures favorisant l’évasion, comme dans le décret-loi, on fait fausse route »), et une réponse efficace à l’urgence de la précarité.

Ugl : des estimations prudentes mais on aurait pu aller un peu plus loin

« La Def est sur la même ligne que la loi de finances, qui est très prudente, mais entre-temps certains indicateurs ont marqué une amélioration, alors peut-être aurait-il pu aller un peu plus loin ». Ainsi Fiovo Bitti, secrétaire de l’Ugl, lors d’une audition sur la Def devant les commissions budgétaires conjointes de la Chambre et du Sénat.



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