Décret superbonus, majorité au travail sur les dérogations et les villas


Sismabonus, HLM et ASBL sont trois chapitres sur lesquels la majorité travaille pour suspendre l’application des règles du décret Superbonus qui a bloqué le transfert des crédits d’impôt et la remise sur facture pour les incitations à la construction. La question des incapienti, contribuables à faible revenu (qui ne peuvent bénéficier de la déduction fiscale), qui selon la presse pourraient bénéficier d’une nouvelle exonération, serait plus complexe. En tout état de cause, une intervention en leur faveur ne serait pas exclue. De même qu’une prolongation pourrait intervenir pour les villas avec l’évaluation d’une éventuelle prolongation au regard des règles qui prévoient le maintien de la facilitation jusqu’au 31 mars pour ceux qui ont réalisé au moins 30% des travaux au 30 septembre

Étude bouée de sauvetage pour les crédits 2022

Une hypothèse à l’étude pour permettre le transfert des crédits relatifs aux travaux à partir de 2022 et non encore transférés vers les banques ou autres sujets est de modifier le mécanisme d’inscription sur la plateforme de l’Agence du revenu, selon ce qui est appris de sources parlementaires. En effet, le transfert réussi du crédit doit être signalé avant le 31 mars, mais les délais de traitement des dossiers risquent de laisser de nombreux bonus dans les limbes. La solution examinée par le Parlement est de permettre que la simple présentation du crédit à la banque soit communiquée à l’Agence du revenu. L’ouverture du dossier suffirait donc à passer l’échéance du 31 mars. Sur la base des premières discussions qui ont eu lieu avec le ministère de l’Économie, avec le Bureau de la comptabilité et avec l’Agence du revenu, il semble que cela pourrait être une voie viable.

Chantier gratuit

« Nous sommes à l’écoute des parties prenantes, nous avons détecté certains problèmes, comme celui de l’immeuble dit libre : le citoyen qui n’a pas donné les 110% mais a changé les fenêtres ou la chaudière en profitant des 50% bonus avec le décret, tel qu’il est rédigé peut rencontrer des difficultés. Dans ces cas, en effet, le début des travaux a lieu en aval du processus : le contrat est d’abord signé, puis l’acompte est versé (généralement 50 %) et ce n’est qu’après deux ou trois mois que l’exécution des travaux commence. Avec un optimisme raisonnable, je peux dire que le problème devrait être résolu » a déclaré le rapporteur du décret sur le superbonus, Andrea de Bertoldi (Fdi).

Intervenant : optimiste quant au règlement des crédits 2022

« Nous travaillons et j’ai un optimisme modéré que le problème relatif aux crédits 2022 puisse être résolu » à risque pour l’échéance du 31 mars actuellement fixée pour l’enregistrement de la vente, a ajouté de Bertoldi (Fdi), en marge des travaux parlementaires, affirmant que la solution ne pouvait pas être une extension. Le délai de dépôt d’amendements est le lundi 6 mars. La semaine du vote en commission des finances pourrait être le 20 mars. « Je crois qu’il peut y avoir un climat de collaboration dans cette commission et que même avec l’opposition on peut donner une réponse aux Italiens », a-t-il conclu.

Upb : des dépenses de l’Etat bien supérieures aux estimations

Pendant ce temps, le coût des subventions continue d’augmenter, comme l’a souligné la présidente de l’Office parlementaire du budget (UPB), Lilia Cavallari, lors d’une audition devant la commission des finances du Sénat sur les crédits d’impôt. « Le coût des subventions est également voué à dépasser le montant – déjà revu à la hausse – de 110 milliards sous-tendant les prévisions officielles du compte de résultat des administrations publiques datant de la Nadef de l’automne dernier », a-t-il expliqué. Les attentes initiales, a-t-il rappelé, reposaient sur une prévision officielle de dépenses de 35 milliards pour toute la période de validité de la mesure.



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