Décret Flow, en Italie, nous avons besoin de 23 000 nouveaux nettoyeurs et soignants domestiques non européens par an

Coûts plus élevés pour les aidants : les aides arrivent avec la mise en place du Pnrr

Le nouveau décret flux triennal

Il ne faut pas oublier que le décret-loi portant «Dispositions urgentes sur les flux d’entrée légale de travailleurs étrangers et la prévention et la lutte contre l’immigration irrégulière» approuvé par le CDM tenu à Cutro le 9 mars prévoit dans son article 1 une extension des flux de les travailleurs non-UE entrant dans la période triennale 2023-2025, à définir avec le décret du Premier ministre, également sur la base de «l’analyse des besoins du marché du travail réalisée par le ministère du Travail et des Politiques sociales après discussions avec les organisations de travailleurs et d’employeurs représentant les lieux de travail au niveau national.

Assindatcolf : femmes de ménage et soignants dans le programme de trois ans

« Au gouvernement – ​​déclare-t-il Andrea Zini, présidente d’Assindatcolf – nous demandons que ces chiffres, qui décrivent bien les besoins des familles, trouvent place dans la nouvelle programmation triennale annoncée des flux, dont le secteur domestique a été exclu au cours des 12 dernières années. Le vieillissement de la population doit en effet être pris en considération dans le système de planification des flux migratoires entrant dans notre pays, au même titre que la dynamique économique ».

Idos : arrivées de l’étranger jusqu’ici entre 20 et 30 fois inférieures aux besoins

Le décret flux 2023 (approuvé par le gouvernement en décembre 2022) établit qu’un total de 82 705 personnes peuvent entrer en Italie pour des raisons de travail, réparties comme suit : 44 000 pour
Travail saisonnier (dont 22 000 dans l’agriculture) 30 105 E pour le travail non saisonnier et indépendant dans les secteurs du transport routier (exemple : camionnage), de la construction et du tourisme (exemple : serveur d’hôtel). Compte tenu du nombre limité de nouvelles entrées annuelles pour le travail non saisonnier qui ont eu lieu en Italie par des citoyens non européens au cours des 12 dernières années, il est raisonnable de supposer – dit-il Luca Di Sciullo, président d’Idos – que celles relatives au secteur domestique se situent entre quelques centaines et un peu plus d’un millier chaque année. Face à un besoin du secteur que nos recherches évaluent aujourd’hui à plus de 20 000 unités par an et qui en 2010, dans le dernier Décret Flux qui s’inscrivait dans un plan triennal et qui précisait le quota réservé au travail domestique, avait été de 30 000, il est facile de voir comment, dans ce secteur si longtemps délaissé, les nouvelles start-up venues de l’étranger ont été entre 20 et 30 fois inférieures aux besoins réels».

Beaucoup d’espace pour le travail non déclaré

« C’est le paradoxe de politiques totalement absentes en termes de planification en amont et actives uniquement en termes de régularisation en aval, de sorte qu’au milieu une large place est en fait laissée au travail au noir ». planification
et des placements réguliers, le marché couvre de plus en plus souvent ces urgences en puisant dans la seule main-d’œuvre disponible, qui est la main-d’œuvre irrégulière, en l’employant illégalement. Dès lors, ce qu’on n’a pas voulu régir en amont, par la programmation, en raison d’un choix politique délibéré, doit ensuite être remédié en aval, par des régularisations. Et ce n’est pas un hasard si le secteur domestique a été explicitement et systématiquement impliqué dans chacune des trois dernières régularisations lancées en Italie au cours de la période susmentionnée (2009, 2012 et 2020)

Sanatoriums et mauvaise programmation

Le seul moyen de pallier la pénurie de main-d’œuvre a jusqu’ici été deux régularisations. Celle de 2002 a été définie comme la « grande régularisation » avec un nombre de demandes dépassant les 700 000 unités. En 2012, les urgences pour le travail domestique étaient de 115 000. Toujours dans le cadre de la dernière mesure de régularisation qui est intervenue en pleine pandémie (juin-août 2020) et qui était initialement liée à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs de l’économie particulièrement touchés par le blocage des flux migratoires dû à les précautions imposées par la Au fur et à mesure de la propagation du virus, les candidatures présentées pour le travail domestique ont eu un impact très fort. Les demandes ont totalisé 207 542, dont environ 177 000 dans le secteur domestique (85 %).



ttn-fr-11