Décision du DFL – les clubs votent sur l’investisseur


En date du : 11 décembre 2023, 9 h 14

Aujourd’hui, les clubs de Bundesliga et de 2e Bundesliga votent pour savoir si le DFL devrait à l’avenir promouvoir sa commercialisation auprès d’un investisseur. L’assemblée générale débute à 11 heures.

Marcus écorce

Les représentants des 36 clubs se réunissent dans un hôtel de l’aéroport de Francfort pour prendre une décision révolutionnaire. Le Présidium et le Conseil de surveillance ont demandé que les deux directeurs généraux du DFL, Marc Lenz et Steffen Merkel, négocient avec des investisseurs potentiels et soumettent ensuite une offre finale au Présidium.

En substance, le LDF souhaite développer davantage son modèle économique et a besoin d’argent pour les mesures nécessaires de numérisation et d’internationalisation. Il existe un large consensus parmi les clubs sur le fait que c’est la bonne chose à faire. Les clubs et le DFL sont moins d’accord sur la question de savoir s’il convient de faire appel à un investisseur pour cela.

Les deux camps manquent encore de voix

Pour que la candidature soit acceptée, 24 votes oui sont nécessaires, soit une majorité des deux tiers parmi les 36 clubs. Une abstention a donc le même effet qu’un non. Avant le vote, les camps sont répartis comme suit sur la base d’entretiens, de communications du club et d’une enquête de « Kicker » :

Jusqu’à présent, 15 clubs ont publiquement exprimé leur soutien à un investisseur : Bayern Munich, RB Leipzig, TSG Hoffenheim, Bayer Leverkusen, 1. FC Heidenheim, VfL Wolfsburg, Borussia Dortmund, Werder Brême, Eintracht Francfort, Borussia Mönchengladbach, VfB Stuttgart, VfL Bochum, SC Paderborn, SpVgg Greuther Fürth et Schalke 04.

Trois clubs ont annoncé leur refus avant la rencontre : 1. FC Cologne, SC Fribourg, FC St. Pauli.

Veut s’abstenir : VfL Osnabrück.

Il existe une incertitude concernant : 1. FC Union Berlin (critique la candidature comme erronée, demande un report, mais ne mentionne pas le comportement de vote), Hanovre 96 (le directeur général Martin Kind est en fait favorable, mais le club parent de la spin-off KGaA a demandé au directeur général Martin Kind de voter “non”. ).

Les personnes suivantes n’ont pas encore commenté publiquement leur comportement électoral : FC Augsbourg, Darmstadt 98, Mayence 05, Hertha BSC, Eintracht Braunschweig, Fortuna Düsseldorf, SV Elversberg, Hamburger SV, 1. FC Kaiserslautern, Karlsruher SC, Holstein Kiel, 1. FC Magdeburg, 1. FC Nuremberg, Hansa Rostock, SV Wehen Wiesbaden.

DFL veut un milliard – mais doit renoncer à l’argent pendant 20 ans

Les conditions générales d’entrée éventuelle des investisseurs :

  • Environ un milliard d’euros devraient provenir de l’investisseur.
  • En échange, environ huit pour cent des revenus provenant des droits de commercialisation devraient revenir à l’investisseur. Les droits de commercialisation doivent être regroupés dans une filiale du DFL encore à créer, appelée « MediaCo ».
  • La durée de la coopération ainsi que les paiements à l’investisseur sont de 20 ans.

Les partisans de l’entrée des investisseurs espèrent que le partenaire disposant de l’argent ainsi que d’un réseau et de connaissances améliorera le marketing de la Bundesliga et de la 2e Bundesliga et augmentera ainsi les revenus. Avec la déduction permanente de huit pour cent des revenus, le LDF devrait compter sur une augmentation globale des revenus pour compenser l’obligation envers l’investisseur.

L’inquiétude de nombreux critiques : les « lignes rouges » promises par les deux directeurs généraux du DFL, Lenz et Merkel, tiendront-elles ? Selon le DFL, l’investisseur ne devrait avoir aucune influence sur la conception du plan de match, ne devrait pas pouvoir déplacer des matchs à l’étranger contre la volonté des clubs ou introduire des séries éliminatoires en Bundesliga. Tout cela reste entre les mains des clubs et de la DFL, précise la direction. Cependant, le FC Cologne et de nombreuses scènes de supporters actives critiquent le fait que les sociétés de capital-investissement, avec leurs attentes de rendement élevées, pourraient au moins avoir une influence indirecte.

Les deux directeurs généraux du DFL, Steffen Merkel (à g.) et Marc Lenz

décision avec Potentiel de division

Comme lors de l’échec de l’accord de mai, l’opposition vient de la 2e Bundesliga. Le directeur général du Bayer Leverkusen avait déjà indirectement menacé de séparer la Bundesliga de la 2e Bundesliga.

Même si cela est difficile à mettre en œuvre sur le plan organisationnel, d’autres points de discorde pourraient surgir, comme les rapports de force au sein des commissions, la pondération des droits de vote ou la répartition de l’argent.



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